Dans un long article publié le 13 décembre dernier sur son Blog et dont rien que le titre vous en dit long sur la personnalité de son auteur (« A propos des élections: De la stratégie du PCR et ses principes qui en découlent« ), Pierre Vergès se lance dans une longue et tarabiscotée explication quant au mode de désignation des candidats aux élections, au PCR.
La personne visée dans cet article est très clairement Huguette Bello, quand il affirme par exemple dans la deuxième partie de son intervention que « malgré le travail accompli, ces femmes et ces hommes ne peuvent se revendiquer comme propriétaire de leur mandat ou comme uniques porteurs de valeurs et d’idéaux« . Huguette a dû avoir les oreilles qui ont sifflé…
Mais le plus intéressant, à la lecture de l’actualité récente, n’est pas là. Dans son désir de dénoncer le fait qu’Huguette Bello se soit déclarée candidate sur la 2ème circonscription, et non sur la 7ème comme le PCR le souhaitait, Pierre Vergès affirme que « personne ne peut se désigner candidat si sa proposition de candidature n’a pas été d’abord été validée par les sections concernées, puis entérinée par le Comité central, après examen par le Secrétariat du PCR« .
J’espère que ce qui est valable dans la 2ème circonscription l’est également dans la commune de Sainte-Suzanne où, rappelons-le, la section communiste de la ville a apporté son soutien, à l’unanimité, à la candidature de Daniel Alamelou. Ce qui n’avait pas empêché la direction du Parti, en violation apparemment de ses statuts si on en croit Pierre Vergès, d’avoir apporté son soutien depuis le 25 novembre à celle de Maurice Gironcel.
Que va décider la direction du Parti, maintenant que les militants ont tranché en faveur de Daniel Alamelou à l’unanimité ? Va-t-elle suivre l’avis de la section communiste? C’est fort peu probable, connaissant les méthodes de Paul et Pierre Vergès ! Ou va-t-elle écouter les militants, au risque de perdre la face, de montrer ses faiblesses et de mettre à bas toute la stratégie imaginée pour sauver Ti Pierre?
Réponse dans les jours qui viennent…
(Pour information, rappelons que l’ancien maire avait été condamné pour détournements de fonds publics, une première fois à 4 mois de prison avec sursis, 5.000 euros d’amende et un an d’inéligibilité (emplois fictifs), la deuxième fois à 8 mois de prison avec sursis, 5.000 euros et à un an d’inéligibilité (délits de favoritisme). Ce qui ne semble pas gêner le PCR…)