La décision du maire de Champlan de refuser l’inhumation d’un enfant de la communauté Rom dans un cimetière communal continue de faire polémique.
Dans la nuit du 25 au 26 décembre, un bébé est décédé du syndrome de « la mort subite du nourrisson ». Quelques jours plus tard, le maire divers droite de Champlan, dans l’Essonne (région Île-de-France), refuse à la famille de l’enfant décédé qui vit dans un campement de Champlan depuis plus d’un an, que l’enfant soit enterré sur le territoire de sa commune.
« Nous avons peu de places disponibles. Nous avons un projet d’agrandissement sur le champ de derrière, mais il coûte plusieurs milliers d’euros. Il nous faut gérer les places au cas par cas, selon les circonstances, et si la famille habite sur place, justifiait mercredi Christian Leclerc, le maire DVD de Champlan. Les concessions sont accordées à un prix symbolique et l’entretien coûte cher alors priorité est donnée à ceux qui paient leurs impôts locaux », avait-il ajouté dans un entretien accordé au Parisien.
« C’est du racisme, de la xénophobie et de la stigmatisation», a pour sa part commenté l’Association de solidarité en Essonne avec les familles roumaines et roms (ASEFRR).