Le maire divers-droite de Champlan (Essonne), Christian Leclerc, fait volte-face.
Face au tollé provoqué par sa décision de refuser l’inhumation d’un bébé rom mort le 24 décembre dans sa commune, ce dernier a nié les faits hier dans un communiqué.
« Je souhaite vivement que son inhumation puisse avoir lieu dans la commune de Champlan, ville où réside [la famille du bébé rom mort le 24 décembre] », a-t-il déclaré. « Je déplore l’erreur administrative subie par la famille endeuillée de Maria Francesca, ainsi que les incompréhensions qui ont suivi », affirme-t-il, répétant qu’il n’a « jamais refusé l’inhumation de l’enfant » dans le cimetière municipal.
Dimanche, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a déclaré qu’il allait saisir « d’office » et lancer dès lundi « dès investigations » sur ce refus.