Podemos, le parti de gauche radicale espagnol de Pablo Iglesias, défile dans les rues de Madrid ce samedi. Un résultat de la victoire de Syriza en Grèce survenu il y a moins d’une semaine? Pas du tout. Une simple coïncidence, plutôt, car la date de cette mobilisation avait été choisie avant que le soit celle des élections grecques.
Le parti a invité les Espagnols à défiler et l’ampleur de la manifestation ne laisse pas indifférent, avec des dizaines de milliers de personnes dans la rues de la capitale.
Cette « marche du changement » a pour but de rejeter la « troïka » (la Banque centrale et commission européennes, le Fond monétaire international et la Commission européenne) et de mettre fin à l’empire de la finance internationale.
Podemos et Syriza sont entrain de marquer l’histoire et Jean-Luc Mélenchon assure: « Ce qui s’est passé en Grèce est historique. Tout le monde sait que la suivante, c’est l’Espagne ». A moins d’un an des législatives en Espagne et à quatre mois des régionales, Podemos compte bien faire peur au Parti populaire (droite) au pouvoir.