Six mois de prison avec sursis pour l’avocat dionysien Vincent Richard et trois mois pour son amie juriste. Ce sont les peines prononcées par le tribunal correctionnel de Saint-Denis l’année dernière pour escroquerie, abus de confiance et complicité. Si Vincent Richard avait décidé de faire appel, il s’était ensuite désisté. Ce n’était pas le cas pour la juriste qui a malgré tout vu sa peine confirmée.
Il était reproché à l’avocat d’avoir facturé des prestations à son nom alors qu’il était collaborateur du cabinet Garriges-Géry-Schwartz, l’un des associés étant un ami d’études. Pour cela, il devait la somme de 28 924,75 euros au cabinet.
C’est entre 2012 et 2013 que les avocats réalisent que certains dossiers, tous du même client, un établissement bancaire, sont introuvables. 25 dossiers pour lesquels il y a eu des factures s’élevant à plus de 30.000 euros n’existent pas dans la comptabilité du cabinet.
C’est avec l’aide d’une juriste du cabinet que les dossiers ont été masqués et facturés directement au nom de Vincent Richard. Si la juriste se doutait que la pratique n’était peut-être pas très légale, elle disait vouloir protéger son ami. Elle aurait également profité de cadeaux et de sommes d’argent. Pour Vincent Richard, il s’agit d’une simple « maladresse » lorsqu’il avait été sollicité par l’établissement bancaire.