"Nous voulons poursuivre un haut niveau de dépense d’investissement, mais sans augmentation d’impôts", indique d’entrée Ericka Bareigts. À la veille du conseil municipal qui doit entériner le budget primitif 2021, la maire de Saint-Denis affiche clairement les orientations de son premier exercice budgétaire. L’édile indique que 75% des promesses de campagne vont être lancées dès l’année prochaine.
Investissements et sérieux budgétaire
Dans un contexte économique mondial en panne à cause de la crise Covid qui n’épargnera pas le chef-lieu de La Réunion, Ericka Bareigts veut continuer de maîtriser les dépenses de fonctionnement. Ainsi, une augmentation des effectifs de 14 postes est prévue, qui se fera en parallèle d’un plan de rajeunissement des effectifs dû aux départs à la retraite de nombreux agents. Un fonctionnaire sur deux sera remplacé au cours de la mandature.
Dans son ensemble, le budget d’investissement de la commune va représenter 55 millions d’euros. La mairie prévoit également de doubler l’épargne nette qui passerait de 2,5 à 5 millions d’euros. "Cela nous permettra de paraître crédibles auprès des banques lorsque nous ferons des emprunts", assure l’ancienne ministre. Pour y arriver, les dépenses superflues comme les cocktails ou les voyages vont être amenés à disparaître.
Garder des projets ambitieux
Malgré la rigueur souhaitée, de nombreux projets devraient voir le jour concernant la voirie, le bâti scolaire et un nouveau gymnase moderne pour le Chaudron. Mais le grand chantier va concerner la réhabilitation de l’habitat avec le projet "Habiter autrement". Ainsi, un projet de réhabilitation des logements très sociaux (LTS) va être amorcé avec pour objectif final un processus de vente pour les habitants.
Ces rénovations se feront en partenariat avec les bailleurs sociaux et des professionnels de l’aménagement urbain, comme des architectes et des paysagistes, pour améliorer le cadre de vie dans les quartiers. Ces rénovations devraient avoisiner les 200 millions d’euros au cours de la mandature.
Un grand projet pour l’entrée de Saint-Denis va également voir le jour avec le soutien de l’État qui va apporter 150 millions d’euros.
Un axe sur la jeunesse et les séniors
"La ville s’engage à amener les jeunes à l’émancipation", proclame Ericka Bareigts. Pour cela, le premier levier va être axé sur la mobilité. La gratuité des bus va être étendue pour les 6 à 20 ans et concernera donc 21.500 jeunes pour un coût total de 1,5 million d’euros. 300 services civiques vont être créés et 6.000 jeunes vont bénéficier de la politique citoyenne d’accès au droit à l’emploi. Des structures comme l’académie des Camélias vont être soutenues et le Pass culture va être étendu. "On va toucher un jeune à un moment donné par l’une de ces actions, ce qui nous permettra de l’amener vers les autres services proposés", indique la maire.
Du côté des séniors, la politique se veut également ambitieuse. "Il y a une transition démographique qui fait qu’il va y avoir autant de jeunes que de séniors à Saint-Denis. Nous voulons donc des séniors en pleine forme", précise-t-elle. Pour cela, la ville va financer des offres d’activités au travers des 44 clubs séniors de la commune. L’une des ambitions va consister à casser la fracture numérique avec des accompagnements pour apprendre l’utilisation des outils numériques.
Irriguer la vie associative
Le budget pour les associations va augmenter de 12% pour s’élever à près de 18 millions d’euros. Le CCAS de la ville va également bénéficier d’une rallonge de 10% pour s’établir à 8,5 millions d’euros. "Le besoin social est important pendant cette crise", souligne l’édile. Pour cette raison, le CCAS de la ville va lancer sa banque sociale pour aider ceux qui le souhaitent à se lancer dans l’entrepreneuriat. Dans son ensemble, le budget de la politique de la ville va s’établir à 32 millions d’euros.
La culture n’est pas oubliée
"Nous voulons faire de Saint-Denis un musée à ciel ouvert", affirme Ericka Bareigts. 120.000 d'euros vont être consacrés pour 20 projets répartis dans toute la ville. Une autre idée est d’associer les artistes pour créer dans les quartiers. L’accent va être mis sur le street art et va inviter les artistes à donner vie à leur quartier.
Investissements et sérieux budgétaire
Dans un contexte économique mondial en panne à cause de la crise Covid qui n’épargnera pas le chef-lieu de La Réunion, Ericka Bareigts veut continuer de maîtriser les dépenses de fonctionnement. Ainsi, une augmentation des effectifs de 14 postes est prévue, qui se fera en parallèle d’un plan de rajeunissement des effectifs dû aux départs à la retraite de nombreux agents. Un fonctionnaire sur deux sera remplacé au cours de la mandature.
Dans son ensemble, le budget d’investissement de la commune va représenter 55 millions d’euros. La mairie prévoit également de doubler l’épargne nette qui passerait de 2,5 à 5 millions d’euros. "Cela nous permettra de paraître crédibles auprès des banques lorsque nous ferons des emprunts", assure l’ancienne ministre. Pour y arriver, les dépenses superflues comme les cocktails ou les voyages vont être amenés à disparaître.
Garder des projets ambitieux
Malgré la rigueur souhaitée, de nombreux projets devraient voir le jour concernant la voirie, le bâti scolaire et un nouveau gymnase moderne pour le Chaudron. Mais le grand chantier va concerner la réhabilitation de l’habitat avec le projet "Habiter autrement". Ainsi, un projet de réhabilitation des logements très sociaux (LTS) va être amorcé avec pour objectif final un processus de vente pour les habitants.
Ces rénovations se feront en partenariat avec les bailleurs sociaux et des professionnels de l’aménagement urbain, comme des architectes et des paysagistes, pour améliorer le cadre de vie dans les quartiers. Ces rénovations devraient avoisiner les 200 millions d’euros au cours de la mandature.
Un grand projet pour l’entrée de Saint-Denis va également voir le jour avec le soutien de l’État qui va apporter 150 millions d’euros.
Un axe sur la jeunesse et les séniors
"La ville s’engage à amener les jeunes à l’émancipation", proclame Ericka Bareigts. Pour cela, le premier levier va être axé sur la mobilité. La gratuité des bus va être étendue pour les 6 à 20 ans et concernera donc 21.500 jeunes pour un coût total de 1,5 million d’euros. 300 services civiques vont être créés et 6.000 jeunes vont bénéficier de la politique citoyenne d’accès au droit à l’emploi. Des structures comme l’académie des Camélias vont être soutenues et le Pass culture va être étendu. "On va toucher un jeune à un moment donné par l’une de ces actions, ce qui nous permettra de l’amener vers les autres services proposés", indique la maire.
Du côté des séniors, la politique se veut également ambitieuse. "Il y a une transition démographique qui fait qu’il va y avoir autant de jeunes que de séniors à Saint-Denis. Nous voulons donc des séniors en pleine forme", précise-t-elle. Pour cela, la ville va financer des offres d’activités au travers des 44 clubs séniors de la commune. L’une des ambitions va consister à casser la fracture numérique avec des accompagnements pour apprendre l’utilisation des outils numériques.
Irriguer la vie associative
Le budget pour les associations va augmenter de 12% pour s’élever à près de 18 millions d’euros. Le CCAS de la ville va également bénéficier d’une rallonge de 10% pour s’établir à 8,5 millions d’euros. "Le besoin social est important pendant cette crise", souligne l’édile. Pour cette raison, le CCAS de la ville va lancer sa banque sociale pour aider ceux qui le souhaitent à se lancer dans l’entrepreneuriat. Dans son ensemble, le budget de la politique de la ville va s’établir à 32 millions d’euros.
La culture n’est pas oubliée
"Nous voulons faire de Saint-Denis un musée à ciel ouvert", affirme Ericka Bareigts. 120.000 d'euros vont être consacrés pour 20 projets répartis dans toute la ville. Une autre idée est d’associer les artistes pour créer dans les quartiers. L’accent va être mis sur le street art et va inviter les artistes à donner vie à leur quartier.