Statue de Mahé de Labourdonnais : Ericka Bareigts maintient le cap malgré le désaveu de la Région
Quelques coups de fil m’ont suffi. Laurent Hoarau a en tout et pour tout un DEA spécialité histoire sociale et patrimoine, sur la naissance et le développement de la ville du Port entre 1886 et 1912. Mais il n’a pas présenté de thèse à la suite de son diplôme. Le livre Réunionnais du Monde nous apprend qu’il est chargé d’enseignement en Histoire sociale à l’université et à l’Institut Régional des Travailleurs Sociaux (IRTS) de la Réunion.
Il a aussi à son crédit d’avoir été administrateur en 2000 de l’association Chantier Histoire et Architecture Médiévale (CHAM) et a participé en 2004 avec la délégation Réunion de l’association à la restauration du Lazaret de la Grande-Chaloupe. En Afrique et notamment au Zimbabwe, il a participé au chantier international permettant la sauvegarde du site de Khami, près de Bulawayo (Zimbabwe) en collaboration avec l’UNESCO, l’Alliance Française, l’Ambassade de France, le National Museum and Monuments of Zimbabwe. En novembre 2008, il a participé aux travaux de fouilles réalisés par le GRAN sur l’île de Tromelin sur le naufrage d’un navire négrier, l’Utile, échoué sur l’île en 1761.
Voilà son palmarès. Un peu faible comparé aux CV des historiens que nous avons cités plus haut et qui sont opposés au déplacement.
Mais ce n’est pas tout. Jusqu’à maintenant entrepreneur à son compte, Laurent Hoarau a essentiellement travaillé grâce à ses marchés attribués par la mairie de Saint-Denis, à l’image par exemple de celui du chantier de la léproserie à Saint-Bernard. Autant dire qu’il est l’obligé d’Ericka Bareigts.
Mais ce n’est pas tout. D’après nos informations, il serait sur le point d’être embauché à la mairie de Saint-Denis comme chef de projet « Ville d’art et d’histoire ». Contacté, le service de presse de la commune n’a toujours pas répondu à nos interrogations à l’heure où nous écrivons ces lignes.
Toujours d’après nos sources, la maire de Saint-Denis aurait sollicité plusieurs historiens reconnus qui ont refusé de soutenir son projet. Du coup, elle a été contrainte de faire les fonds de tiroirs et d’aller chercher des soutiens auprès de personnes qui ne pouvaient pas le lui refuser !
Et toi pseudo journaliste, pourquoi tu ne cites pas ta source ?
C’est ici pour les curieux : Jérôme l’archiviste – Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.
Tu ne cites pas non plus les articles qu’il a écrit.
C’est ça le journalisme à La Réunion ? Des commérages…