Le communiqué:
La majorité régionale sortante est décidément championne des projets non terminés, non aboutis par manque de rigueur et de compétences. Alors que La Réunion est déjà la risée à cause de la livraison d’une demi-route non praticable la plus chère de France, nous sommes désormais pointés du doigt pour notre stratégie énergétique bancale.
L’urgence climatique est bien réelle, les chiffres alarmants. Entre 1990 et 2018, les émissions de CO2 ont augmenté de 67% et le niveau des océans de 9 cm. Notre île est ainsi aux premières loges des prochains grands bouleversements climatiques avec des risques pour nos familles et notre environnement.
Dans ces conditions, La Réunion doit participer à la lutte contre le changement climatique et l’institution régionale doit proposer un programme pour réduire notre impact sur l’environnement.
Pourtant, la seule proposition de la majorité sortante a été de proposer, pour atteindre “l’autonomie électrique”, d’importer de la biomasse des États-Unis. Tout citoyen a pu comprendre que cette solution n’en était pas une. Or, malgré les alertes des associations, la région a persévéré sur cette voie. Après un article du Canard Enchaîné se moquant de la région, c’est aujourd’hui l’Autorité Environnementale qui émet de sévères critiques. L’importation massive de biomasse aura bien entendu des impacts majeurs sur l’environnement, avec en plus un risque de déforestation importée, ce qui n’est pas étonnant de la part du candidat qui souhaitait supprimer notre parc national.
Le projet régional que nous portons proposera quant à lui une autre voie où les Réunionnaises et Réunionnais seront associés à la rédaction d’une stratégie durable où les nouveaux modes de construction et de déplacements permettront de réduire notre dépendance énergétique.
Éricka BAREIGTS et Guillaume ROBERT