Comme prévu, la jurisprudence guadeloupéenne n’aura pas fait long feu. Après avoir été invalidé par le Conseil d’État ce week-end, le tribunal administratif de La Réunion n’aura pas suivi le choix de son homologue antillais et s’est aligné sur la plus haute juridiction administrative du pays. L’ARS et la préfecture ne sont pas contraintes d’assurer un dépistage massif et fournir les hôpitaux en chloroquine.
Lundi 30 mars, un collectif composé de médecins, infirmiers, pharmaciens, personnel pénitentiaire, personnalités politiques d’avocats et donc de la député Éricka Bareigts avait déposé deux requêtes contre l’Agence Régionale de Santé et la Préfecture devant le tribunal administratif de Saint-Denis. L’audience s’est tenue jeudi matin et le tribunal avait 48h pour donner sa décision. La décision s’est donc fait attendre, mais le rejet de cette décision par le Conseil d’État a donc bien clos les débats.
La première requête concernait la mise en place d’un dispositif de dépistage complet et achevé au 15 avril, date de la fin du confinement. L’autre demande portait sur la mise en place des molécules d’hydroxychloroquine, d’azithromycine et de lopinavir/ritonavir.