Peu avant la prise de parole de leur favorite, les militants ont suivi les interventions de Jean-Max Boyer, élu dionysien, de Marie-Pierre Hoareau, ex-élue de Paul Vergès sur la liste de l'Alliance mais aussi du maire de Sainte-Suzanne et patron du PCR, Maurice Gironcel. Ce dernier a dénoncé la politique du président sortant, Didier Robert, reprochant "une absence de vision pour La Réunion".
Le président de la Cinor, présent sur la liste d'Ericka Bareigts, regrette notamment "la casse des grands projets structurants" depuis l'arrivée de Didier Robert, qu'il qualifie de "M. demi-route", "comme le tram-train, la Maison des civilisations" ou encore "la construction que d'un seul lycée en 11 ans". "C'est le bilan très négatif du sortant", affirme Maurice Gironcel, qui souhaite, "au nom des communistes réunionnais", "un nouveau modèle de développement qui vise l'émancipation du peuple réunionnais".
Prenant la suite de l'édile sainte-suzannois, Madame Aude, qu'on ne présente plus et en dernière position sur la liste d'Ericka Bareigts, a tenu à dire à l'assemblée tout le bien qu'elle pensait d'elle. "Les gens se demandent qui va s'occuper de la mairie si Ericka est élue présidente. Mais il n'y a pas de pantins ni de gens abrutis sur sa liste" (NDLR : dans l'équipe municipale d'Ericka Bareigts), déclare-t-elle. Elle poursuit, sur la question des déchets : "Les gens disent que les rues de Saint-Denis sont sales. Mais il faut voir le nombre de personnes qui jettent leurs déchets ! Ce n'est pas la faute des élus de Saint-Denis", poursuit Mme Aude, qui répond à une dernière critique faite à Ericka Bareigts, à savoir sur le "trou" du centre-ville, l'ex-Espace Océan. "Elle vient d'être élue, laissons-lui du temps", demande Mme Aude, qui ajoute dans la foulée que si "rien n'a été fait, c'est qu'il y avait des procès contre".
"Didier Robert a légué un désert"
Après les prises de parole de ses partisans, c'était au tour d'Ericka Bareigts de monter sur la scène de la Nordev. La maire de Saint-Denis a tout d'abord rendu un hommage appuyé à son mentor et prédécesseur à la tête de la municipalité dionysienne, Gilbert Annette, avant de retracer son parcours et celui de la constitution de sa liste. Une liste "hors du commun et exceptionnelle", clame Ericka Bareigts, et qui répond "à ce que les Réunionnais ont exprimé ces derniers mois". "Cette liste est également jeune avec une moyenne d'âge de 43 ans, plus jeune que moi. Nous voulons associer l'expérience et la sagesse à la fougue de la jeunesse. On ne fait pas l'avenir sans la jeunesse", a-t-elle martelé.
Ericka Bareigts s'est également engagée, en cas de succès, à diriger la Pyramide inversée "autrement", via la mise en place d'une conférence territoriale qui réunira pendant une semaine une fois par an l'ensemble des collectivités de l'île (Région, Département, mairies, intercommunalités) et des citoyens.
"Il faut arrêter de dire 'ce n'est pas moi c'est l'autre', laissons ça pour un autre candidat. Cela s'appelle de la responsabilité politique", clame la socialiste, qui a descendu en flèche le bilan du président sortant. Un Didier Robert coupable selon elle d'avoir "légué un désert et une bassine remplie de colère". "Pendant ces 11 années et malgré ces 10, 12, voire 15 milliards d'euros fanés sur La Réunion, il y a quand même 40% des familles qui vivent sous le seuil de pauvreté. Il a fait de nous la risée de la France et de l'Europe avec une route pas terminée et pourtant il y a de l'énergie dans ce pays", ajoute la maire de Saint-Denis, qui prend l'exemple de sa commune, assurant que cette dernière a été "punie" par la majorité régionale ces dernières années. "C'est comme ça que le système fonctionne avec ce président sortant. Si on ne l'aime pas, on est lapidé. Avec nous ce ne sera pas comme ça. Nous ferons un pacte de développement avec toutes les villes".
Diviser par deux le temps passé dans les embouteillages
Sur le programme justement, Ericka Bareigts a réitéré son engagement sur le maintien de la continuité territoriale, un dispositif auquel elle souhaite "redonner du sens" et qu'elle veut rendre "plus juste", notamment en permettant le retour des étudiants réunionnais basés dans l'Hexagone. "Quand on fait revenir ces jeunes, ils reviennent massivement, ils créent les réseaux et se font connaitre auprès entreprises réunionnaises. On leur envoie un message : 'Ici c'est chez vous'. Nous voulons ajouter à cette continuité un accompagnement du parent pour un enfant malade", promet-elle.
Autre engagement porté par la candidate Bareigts, celui de la réduction du temps passé dans les embouteillages, qu'elle souhaite diviser par 2. "On perd 2 à 3 heures par jour de notre vie dans les embouteillages. Pendant 11 ans, il ne s'en est pas préoccupé. Il n'a fait aucun rail et n'a aucune perspective ni vision", peste-t-elle.
Elle conclut sur un appel lancé aux électeurs, incitant ces derniers à "ne rien lâcher": "Il faut se lever et prendre notre destin en main. L'avenir de La Réunion n'est pas son présent, il faut tourner la page de ce qu'a fait Didier Robert. Nous voulons cette belle Réunion debout, volontaire, apaisée et heureuse".
Le président de la Cinor, présent sur la liste d'Ericka Bareigts, regrette notamment "la casse des grands projets structurants" depuis l'arrivée de Didier Robert, qu'il qualifie de "M. demi-route", "comme le tram-train, la Maison des civilisations" ou encore "la construction que d'un seul lycée en 11 ans". "C'est le bilan très négatif du sortant", affirme Maurice Gironcel, qui souhaite, "au nom des communistes réunionnais", "un nouveau modèle de développement qui vise l'émancipation du peuple réunionnais".
Prenant la suite de l'édile sainte-suzannois, Madame Aude, qu'on ne présente plus et en dernière position sur la liste d'Ericka Bareigts, a tenu à dire à l'assemblée tout le bien qu'elle pensait d'elle. "Les gens se demandent qui va s'occuper de la mairie si Ericka est élue présidente. Mais il n'y a pas de pantins ni de gens abrutis sur sa liste" (NDLR : dans l'équipe municipale d'Ericka Bareigts), déclare-t-elle. Elle poursuit, sur la question des déchets : "Les gens disent que les rues de Saint-Denis sont sales. Mais il faut voir le nombre de personnes qui jettent leurs déchets ! Ce n'est pas la faute des élus de Saint-Denis", poursuit Mme Aude, qui répond à une dernière critique faite à Ericka Bareigts, à savoir sur le "trou" du centre-ville, l'ex-Espace Océan. "Elle vient d'être élue, laissons-lui du temps", demande Mme Aude, qui ajoute dans la foulée que si "rien n'a été fait, c'est qu'il y avait des procès contre".
"Didier Robert a légué un désert"
Après les prises de parole de ses partisans, c'était au tour d'Ericka Bareigts de monter sur la scène de la Nordev. La maire de Saint-Denis a tout d'abord rendu un hommage appuyé à son mentor et prédécesseur à la tête de la municipalité dionysienne, Gilbert Annette, avant de retracer son parcours et celui de la constitution de sa liste. Une liste "hors du commun et exceptionnelle", clame Ericka Bareigts, et qui répond "à ce que les Réunionnais ont exprimé ces derniers mois". "Cette liste est également jeune avec une moyenne d'âge de 43 ans, plus jeune que moi. Nous voulons associer l'expérience et la sagesse à la fougue de la jeunesse. On ne fait pas l'avenir sans la jeunesse", a-t-elle martelé.
Ericka Bareigts s'est également engagée, en cas de succès, à diriger la Pyramide inversée "autrement", via la mise en place d'une conférence territoriale qui réunira pendant une semaine une fois par an l'ensemble des collectivités de l'île (Région, Département, mairies, intercommunalités) et des citoyens.
"Il faut arrêter de dire 'ce n'est pas moi c'est l'autre', laissons ça pour un autre candidat. Cela s'appelle de la responsabilité politique", clame la socialiste, qui a descendu en flèche le bilan du président sortant. Un Didier Robert coupable selon elle d'avoir "légué un désert et une bassine remplie de colère". "Pendant ces 11 années et malgré ces 10, 12, voire 15 milliards d'euros fanés sur La Réunion, il y a quand même 40% des familles qui vivent sous le seuil de pauvreté. Il a fait de nous la risée de la France et de l'Europe avec une route pas terminée et pourtant il y a de l'énergie dans ce pays", ajoute la maire de Saint-Denis, qui prend l'exemple de sa commune, assurant que cette dernière a été "punie" par la majorité régionale ces dernières années. "C'est comme ça que le système fonctionne avec ce président sortant. Si on ne l'aime pas, on est lapidé. Avec nous ce ne sera pas comme ça. Nous ferons un pacte de développement avec toutes les villes".
Diviser par deux le temps passé dans les embouteillages
Sur le programme justement, Ericka Bareigts a réitéré son engagement sur le maintien de la continuité territoriale, un dispositif auquel elle souhaite "redonner du sens" et qu'elle veut rendre "plus juste", notamment en permettant le retour des étudiants réunionnais basés dans l'Hexagone. "Quand on fait revenir ces jeunes, ils reviennent massivement, ils créent les réseaux et se font connaitre auprès entreprises réunionnaises. On leur envoie un message : 'Ici c'est chez vous'. Nous voulons ajouter à cette continuité un accompagnement du parent pour un enfant malade", promet-elle.
Autre engagement porté par la candidate Bareigts, celui de la réduction du temps passé dans les embouteillages, qu'elle souhaite diviser par 2. "On perd 2 à 3 heures par jour de notre vie dans les embouteillages. Pendant 11 ans, il ne s'en est pas préoccupé. Il n'a fait aucun rail et n'a aucune perspective ni vision", peste-t-elle.
Elle conclut sur un appel lancé aux électeurs, incitant ces derniers à "ne rien lâcher": "Il faut se lever et prendre notre destin en main. L'avenir de La Réunion n'est pas son présent, il faut tourner la page de ce qu'a fait Didier Robert. Nous voulons cette belle Réunion debout, volontaire, apaisée et heureuse".