Revenir à la rubrique : Politique

Eric Fruteau, maire de St-André : “Ceux qui critiquent ne sont qu’une minorité”

Eric Fruteau a choisi de privilégier le fond. La forme, les "on-dit" et les “ladilafé”, ce n’est son souci premier. Le maire de Saint-André a défini sa mission en deux étapes, d’abord trouver les outils, ensuite bâtir la maison saint-andréenne. Le conseiller sait que c’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon.

Ecrit par Jismy Ramoudou – le mercredi 08 octobre 2008 à 07H42

Eric Fruteau est un homme de caractère. Il veut réussir sa mission à la tête de la nouvelle municipalité. Il s’est mis en disponibilité de l’Education nationale pour “pleinement se consacrer à la mission que lui a confié le peuple de Saint-André”.
Ce professeur de physique de lycée professionnel, intransigeant pour certains, et autocrate pour d’autres, est avant tout un homme de conviction. Il a rarement répondu aux coups venus de son camp ou de l’équipe adverse. Le nouveau maire n’a pas non plus relevé les critiques concernant sa méthode.
L’augmentation des indemnités des élus, la gestion du personnel également à son arrivée, le “salaire important” de son DGS, les “revenus conséquents” du maire, il serait “même devenu inaccessible” et son “sens de la communication n’aurait pas évolué dans le bon sens”, sont autant de sujets de critiques. Eric Fruteau, lui, a choisi de relativiser.
“Ceux qui critiquent ne sont qu’une minorité. Mais, je suis conscient que les personnes qui ont fait un choix en mars dernier, nous ont donné mandat pour redresser la situation saint-andréenne”. Et l’homme de principe ne veut pas répéter les schémas et les méthodes qu’il a combattus.
“J’ai pris des coups, je vais encore en prendre. C’est le prix à payer pour changer et faire prendre conscience à la population des efforts à faire pour évoluer et construire une société différente et meilleure”.
C’est avec ces mêmes principes que le maire veut bâtir la maison saint-andréenne. Depuis son élection, Eric Fruteau a d’abord travaillé sur la méthode. “Nous avons réorganisé les services, nous en avons crée d’autres, l’objectif est d’avoir des outils performants”.
Côté projets, l’édile a mis l’accent sur le social. “Nous avons augmenté la caisse des écoles de 100.000 euros, nous avons voté 150.000 euros supplémentaires pour le CCAS, nous avons octroyé 183.000 euros pour la rénovation, la réhabilitation et l’équipement des crèches et des jardins d’enfants. 151.000 euros ont par ailleurs nécessaires pour leur mise aux normes. Cette action nous a permis de récupérer des agréments”.
La maîtrise du foncier et de l’assainissement pour une vraie politique de logement social a déjà débuté. “D’abord, nous avons souhaité mettre l’accent sur les stations d’épuration pour logements collectifs et non collectifs. Il y a aussi le Plan local d’urbanisme et le Programme pluriannuel d’investissement sur lesquels nous travaillons en parallèle”.
Eric Fruteau et son équipe ont déjà pris leur rythme de croisière. “Nous avons six ans pour apporter le changement attendu par les Saint-Andréens”. Ce challenge, le nouveau maire veut le réussir, envers et contre tous.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

« Tu ne tueras point »

Le Mouvement Réunionnais Pour La Paix s’exprime en prévision de la semaine de la conscience et de la paix.