« Après des dizaines de réunions de quartiers tenues dans la circonscription depuis fin janvier (…) Aujourd’hui OUI, Je vous annonce que je suis candidat à ces élections législatives dans la 5ème circonscription et j’ai l’honneur de solliciter vos suffrages » annonce Eric Fruteau conseiller général et maire de Saint-André devant notamment Maurice Gironcel, Elie Hoarau ou Michèle Caniguy.
« Rien ne m’a été donné ou attribué par privilège ! J’ai toujours milité » a-t-il annoncé. « Les responsabilités que j’assume je les ai arrachées avec mes tripes, en mouillant ma chemise, avec mon cœur. Je n’ai rien eu en héritage ! Avec vous les militants nous avons gagné des batailles et nous voulons construire l’avenir de La Réunion ! Je souhaite tout simplement remercier mes parents pour m’avoir transmis des valeurs (d’humanisme et de solidarité, mais aussi d’humilité et de modestie) et les militants de croire en moi et de porter avec moi un projet. »
Un projet que le désormais candidat officiel souhaite mettre sous le signe du « progrès social et pour plus de démocratie ». Je veux rappeler mon combat pour l’égalité sociale contre la parité, mon combat pour l’égalité des chances à l’école, ma solidarité dans la rue pour l’école, contre la casse sociale. »
Et puisque la venue de François Hollande est imminente, Eric Fruteau propose de « barrer la route à la politique antisociale et faire gagner la gauche et faire gagner François Hollande ». Un choix qu’il estime « pragmatique, réaliste et efficace ».
« Changement de cap ! »
« Je refuse la politique ultra-libérale défendue par les candidats locaux de l’UMP. Je veux lutter contre les dérives financières et économiques et leurs conséquences sociales liées à l’application d’orientations inspirées par une constitution européenne ultra-libérale rejetée pourtant par la majorité des français.
Il souhaite également « donner toute sa place à la jeunesse qui ne demande qu’à prendre des responsabilités. Un nouveau pacte avec elle est nécessaire. Un pacte construit sur la confiance et sur le respect mutuel. Il faut l’écouter, l’entendre. Il faut aussi pour cela donner la possibilité à cette jeunesse réunionnaise de faire entendre sa voix à l’assemblée nationale. »
« Je mesure pleinement les difficultés qui sont les vôtres, que vous habitiez à Saint-Philippe, à Sainte-Rose, à la Plaine-des-Palmistes, à Saint-Benoît, à Bras-Panon, à Salazie ou à Saint-André. »
Eric Fruteau dresse enfin un « diagnostic assorti d’un bilan « écœurant » et « effrayant » pour cette micro-région Est de ces « 40 dernières années ». « Mais mes amis, qui étaient aux responsabilités ? Depuis les années 70, ensuite, depuis les années 80 ? Qui est responsable d’un tel sous développement ? J’ai la faiblesse de croire que Ary, Lucet et Laurent sont partis trop tôt ! Peut être auraient ils pu impulser quelque chose de différent ? Je constate et demande tout simplement un changement de cap ! »