“Ce PLU doit se faire parce que Saint-André n’a plus de PLU. Le Plan local d’urbanisme a été annulé en 2007. La mise en place d’un PLU est indispensable pour l’aménagement du territoire saint-andréen pour les années à venir”, dit Eric Fruteau, maire et conseiller général de Saint-André.
Outre le fond, la municipalité de l’Est veut aussi soigner la forme. “Il y a une phase de concertation avec le public”. Hier soir, ils étaient plus d’une centaine de personnes à voir répondu à l’invitation du maire et conseiller général, Eric Fruteau. “L’objectif est d’échanger, que nos concitoyens nous donnent leurs impressions. Cette étape est essentielle dans la mise en place d’un PLU”.
Lors de son discours de bienvenue, le professeur de mathématiques s’est voulu pédagogue. Eric Fruteau a défini le cadre avant de passer la parole au cabinet d’études chargé de présenter le PLU, “ce document opérationnel et stratégique” institué par la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) du 13 décembre 2000.
Réaliser un Plan local d’urbanisme est toujours un exercice de style complexe pour les mairies, plus particulièrement à Saint-André. “C’est vrai, c’est un exercice difficile mais rien ne peut se faire si on néglige l’aménagement du territoire. Et il faudra faire avec le cadre existant : le Schéma d’aménagement régional (SAR), le Schéma de cohérence territorial (SCOT), les lois littorales, le Parc national de La Réunion, la loi sur l’urbanisme et la SRU”.
Pour Eric Fruteau, comme pour l’ensemble des maires de l’île, l’une des caractéristiques du PLU reste le déclassement de terrain pour les constructions privées. “Sur les déclassements de terrain, il appartient à la collectivité de fixer un cadre en concertation avec le public, de manière à ne pas faire n’importe quoi. Et si on veut préserver le territoire pour les générations futures, il est important de déterminer ce cadre”.
Sur la vidéo, Eric Fruteau aborde la pression de tous ceux qui veulent déclasser leur terrain sur le maire.