Contrairement a ce qui a été annoncé ce matin, il n’y a pas eu sept personnes décédées à cause de la grippe. Après avoir recueilli des précisions auprès de l’ARS sur ces décès déclarés depuis le début du mois de juin dernier, il s’avère que parmi ces sept personnes décédées, « la thèse de la grippe a été écartée pour deux d’entre elles. L’un est un enfant en bas âge et l’autre est une personne âgée », indique Sophie Larrieu, épidémiologiste à la cellule de l’IVS (Institut de veille sanitaire).
L’épidémie de grippe est « normale »
En réalité, le médecin généraliste de ces sept personnes décédées avait mentionné sur leur certificat de décès toutes les pathologies suspectées, qui auraient provoqué le décès « dont le symptôme grippal », affirme Sophie Larrieu. « L’information du Jir est erronée », précise l’épidémiologiste.
Pour les cinq autres, il s’agit de « personnes très âgées avec des pathologies multiples » tels que des insuffisances cardiaques ou respiratoires, une infection ou un virus.
La vaccination, la meilleure prévention
L’épidémie qui sévit cette année est « normale » assure Sophie Larrieu. « Chaque année, nous observons des formes sévères de grippe, qui tuent des gens ou qui accélèrent le décès ». Elle rappelle que le vaccin est recommandé aux personnes dites « sensibles », à savoir les personnes âgées de 65 ans et plus, la femme enceinte, les personnes fragilisées par des maladies chroniques (problèmes cardiaques, respiratoires, diabète, etc…), et les personnes qui ont une obésité importante.
Ces personnes doivent se faire vacciner. Actuellement, deux personnes sont en réanimation à cause de la grippe, et il s’agit de personnes sensibles.