« Il faut trouver une alternative, mais pour l’instant on est obligé d’accepter ». Joëlle, gérante d’une station service, semble résignée face à une augmentation des prix qui ne la surprend pas vraiment. Une augmentation de 9 centimes est prévue dès le 1er février prochain sur le sans-plomb, soit 1,66 euro le litre contre 1,57 euro encore ce jour. Pour le gazole, c’est une augmentation de 4 centimes, soit 1,29 euro le litre contre 1,25 euro aujourd’hui. Un autre coût dur pour les ménages est l’augmentation du prix du gaz, qui passe à 21,76 euros la bouteille, soit 1,20 euro de plus.
Plusieurs facteurs conjoncturels expliquent cette envolée des prix des hydrocarbures. Dans un contexte de mondialisation, la baisse de consommation des carburants dans les pays industrialisés et la demande croissante dans les pays émergents ont pour effet l’augmentation du prix moyen. Les tensions au Moyen Orient, la chute de l’euro par rapport au dollar et la hausse du coût du fret sont aussi des facteurs aggravants.
Pour les automobilistes à la pompe, « ban na i abuz su nou ». Certains pensent qu’il faudra sacrifier le véhicule du conjoint. Pour d’autres, c’est la révolte de la population qui pend au bout du nez des pétroliers… Voici en vidéo quelques réactions des automobilistes à la pompe, pour qui la mauvaise nouvelle va peser sur le budget des ménages.