"Créer une entreprise est une voie d’insertion", affirme Jeannick Atchapa, le président de la mission locale Est, pour présenter l’action Entreprendre pour Apprendre. Le maire de Bras-Panon se félicite ainsi du dispositif Brigade pour l’Inclusion Positive (BIP) que la mission locale a mis sur pied pour mener cette action.
La BIP est le fruit un consortium composé du MEDEF, de l’Association Réunionnaise pour le Développement de l’Insertion par l’Emploi (ARDIE), de la société Néo Formations (NEO) et de l’Institut Réunionnais de Formation et de Développement (IRFD).
L’objectif de l’action Entreprendre pour Apprendre est de former les jeunes à la création d’une mini-entreprise. Les bénéficiaires reçoivent un accompagnement tout au long de leur parcours afin d’apprendre toutes les étapes de la création d’entreprise. Un apprentissage mis en pratique par la création d’une entreprise éphémère.
Une première année réussie
La BIP a vu le jour en septembre 2020. Les jeunes qui y adhèrent doivent s’engager à accomplir au moins une action solidaire, même si généralement ils renouvellent l’expérience. Ce dispositif doit prendre fin en 2023 et la décision de le renouveler sera prise en 2022. Près de 250 jours en ont profité.
"Cette première d’accompagnement est une vraie réussite. Les jeunes acquièrent une qualité essentielle : la prise d’initiative", se félicite Didier Fauchard, le président du MEDEF Réunion.
Pour obtenir une aide financière montant jusqu’à 5 000€, les jeunes doivent constituer un dossier avant de le présenter à un jury d’experts. Pour les aider, Melody Siriex, chargée de mission insertion-entrepreneuriat au MEDEF, les accompagne jusqu’au bout. "Nous proposons des ateliers individuels. Cela permet de suivre toutes les étapes de création d’une entreprise", indique-t-elle. Ceux qui s’engagent ont également accès aux dispositifs du syndicat des chefs d’entreprise.
Vendre des cosmétiques pour apprendre
Pour montrer par l’exemple, deux adhérents au dispositif étaient présents pour présenter leur travail. Guillaume Barbe et Dimitri Pause, 22 ans tous les deux, ont présenté Natural Beauty Run Island, une entreprise éphémère de produits cosmétiques. Ils ont obtenu une aide de 4430€ avec laquelle ils ont fait fabriquer les produits par l’usine Theta Run, spécialisée dans les cosmétiques naturels.
En moins d’un mois, les deux apprentis entrepreneurs ont déjà écoulé les deux tiers de leur stock. Si les deux futurs chefs d’entreprise ne se prédestinent pas à poursuivre dans ce domaine, ils ont fortement apprécié la formation reçue.
"Ça permet de prendre confiance et d’avoir le sens des responsabilités", confirme Dimitri Pausé. Le jeune homme, originaire de Salazie, a un projet de maison d’hôtes. Le constat est le même pour son acolyte Guillaume Barbe, qui souhaite ouvrir son entreprise de menuiserie.
Une autre adhérente est venue parler de son projet de monter une pâtisserie. La BIP a permis à la jeune femme d’obtenir une formation à l’AFPAR pour avoir le diplôme de pâtisserie. L’action lui a donc permis de mettre le pied à l’étrier.
Après une année de formation, près de 90 jeunes ont obtenu une "sortie positive" du programme. Cela signifie qu’ils ont trouvé un emploi ou une formation adaptée à leur projet professionnel.
La BIP est le fruit un consortium composé du MEDEF, de l’Association Réunionnaise pour le Développement de l’Insertion par l’Emploi (ARDIE), de la société Néo Formations (NEO) et de l’Institut Réunionnais de Formation et de Développement (IRFD).
L’objectif de l’action Entreprendre pour Apprendre est de former les jeunes à la création d’une mini-entreprise. Les bénéficiaires reçoivent un accompagnement tout au long de leur parcours afin d’apprendre toutes les étapes de la création d’entreprise. Un apprentissage mis en pratique par la création d’une entreprise éphémère.
Une première année réussie
La BIP a vu le jour en septembre 2020. Les jeunes qui y adhèrent doivent s’engager à accomplir au moins une action solidaire, même si généralement ils renouvellent l’expérience. Ce dispositif doit prendre fin en 2023 et la décision de le renouveler sera prise en 2022. Près de 250 jours en ont profité.
"Cette première d’accompagnement est une vraie réussite. Les jeunes acquièrent une qualité essentielle : la prise d’initiative", se félicite Didier Fauchard, le président du MEDEF Réunion.
Pour obtenir une aide financière montant jusqu’à 5 000€, les jeunes doivent constituer un dossier avant de le présenter à un jury d’experts. Pour les aider, Melody Siriex, chargée de mission insertion-entrepreneuriat au MEDEF, les accompagne jusqu’au bout. "Nous proposons des ateliers individuels. Cela permet de suivre toutes les étapes de création d’une entreprise", indique-t-elle. Ceux qui s’engagent ont également accès aux dispositifs du syndicat des chefs d’entreprise.
Vendre des cosmétiques pour apprendre
Pour montrer par l’exemple, deux adhérents au dispositif étaient présents pour présenter leur travail. Guillaume Barbe et Dimitri Pause, 22 ans tous les deux, ont présenté Natural Beauty Run Island, une entreprise éphémère de produits cosmétiques. Ils ont obtenu une aide de 4430€ avec laquelle ils ont fait fabriquer les produits par l’usine Theta Run, spécialisée dans les cosmétiques naturels.
En moins d’un mois, les deux apprentis entrepreneurs ont déjà écoulé les deux tiers de leur stock. Si les deux futurs chefs d’entreprise ne se prédestinent pas à poursuivre dans ce domaine, ils ont fortement apprécié la formation reçue.
"Ça permet de prendre confiance et d’avoir le sens des responsabilités", confirme Dimitri Pausé. Le jeune homme, originaire de Salazie, a un projet de maison d’hôtes. Le constat est le même pour son acolyte Guillaume Barbe, qui souhaite ouvrir son entreprise de menuiserie.
Une autre adhérente est venue parler de son projet de monter une pâtisserie. La BIP a permis à la jeune femme d’obtenir une formation à l’AFPAR pour avoir le diplôme de pâtisserie. L’action lui a donc permis de mettre le pied à l’étrier.
Après une année de formation, près de 90 jeunes ont obtenu une "sortie positive" du programme. Cela signifie qu’ils ont trouvé un emploi ou une formation adaptée à leur projet professionnel.