Xavier T., de Saint-Joseph, 28 ans, est de ceux qui ne savent pas ce que " décibel " veut dire. Il est de ceux, à cervelle creuse, qui en sont restés à la fausse notion de " tapage nocturne ", alors que ce qui est interdit par la loi, c’est d’empoisonner l’existence de ses semblables avec trop de décibels, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit.
Les massacreurs de la musique
Xavier, sale, arrogant face à la Cour, a acheté une sono. Vous savez, ces engins diaboliques qu’un commerçant bien connu vend au kilo ! Des machines infernales qui ne sont destinées qu’à faire du bruit et permettent aux crânes creux de s’égosiller dans les salons où l’on danse ! " Comment i lé ? "
Et pour faire du bruit, ils en font. Que ce soit en voitures vrombissantes, en maisons individuelles ou en immeuble, certains achètent des engins, meurtriers pour l’ouïe non pas parce qu’ils aiment la musique : ils veulent que tout le voisinage sache qu’ils ont une sono bordélique.
Je suppose que vous en connaissez tous des comme ça : ces appareils sont nantis de haut-parleurs à fond la caisse et de boutons idiots qui balancent des tut-tut-tut-tut…, wiiii-wiiii-wiiii…, waf-waf-waf-… à tire-larigot. Lorsqu’ils opèrent en bagnole, on entend leurs tchic-boum-tchic-boum-tchic-boum de loin.
Ces gens n’aiment pas la musique… puisqu’ils la massacrent, mais inutile de leur expliquer la différence entre musique et " désord’ ", ils sont hermétiques à autre chose que leur bêtise crasse. C’est le cas de Xavier.
Un lâche shooté aux décibels
Habitant chez ses parents, plusieurs fois condamné pour menaces de mort, atteintes sexuelles, violences diverses, il fout la trouille à tout le voisinage. En fonction de quoi, ses voisins, plutôt qu’une confrontation inévitablement physique avec le triste sire, ont porté plainte. Le seul voisin qui a osé, une fois, s’adresser à lui, a été tabassé sévère.
Manque de chance, les avertissements des gendarmes n’ont servi à rien. Qui plus est, lorsque les gendarmes font une ronde dans les environs, ce lâche baisse le niveau sonore. Il écoute sa musique " boum-boum-tchic-boum " à niveau modéré quand sa famille est là, pour remettre le tout poignée dans l’coin quand il est seul. Et comme si cela ne suffisait pas, il s’en va vociférer dans la rue quand il est sous effet, à savoir pété comme un sagouin.
Il avait fini par reconnaître qu’au début, c’était pour se défouler puisqu’il l’avait fait pour emm…der les autres, suite à des déboires conjugaux dont il est seul responsable.
Un procureur au bord de l’énervement
Sa conscience sociale est si basse qu’il ne comprend même pas pourquoi sa proche voisine lui a demandé de baisser le volume entre midi et deux, heure à laquelle son bébé dort. C’est quoi ça, un bébé ?
Il a même dénié aux gendarmes le droit de saisir son matos débile et leur droit également de l’interpeller.
Le procureur Zuchowicz a fustigé le comportement antisocial de cet " individu violent, provocateur ", à qui il a posé une question simple : " Cela vous fait sourire, ce que je dis là ? " Pas de réponse. A force d’écouter trop fort, on finit par devenir sourd comme un pot, mais va expliquer ça à un crétin !
Trois cents euros d’amende et confiscation du matériel saisi, ce qui n’est pas cher payé. Le procureur a encore dû expliquer au papa de l’abruti que la sono ne serait pas restituée. Ce qu’entendant, le géniteur du sourdingue a répliqué qu’il achèterait une radio et le ton a commencé à monter.
J’ai bien cru que M. Zuchowicz, d’ordinaire si serein, placide, allait sortir de ses gonds et baffer l’insolent. Mais on est bien élevé, n’est-il pas ?
Les massacreurs de la musique
Xavier, sale, arrogant face à la Cour, a acheté une sono. Vous savez, ces engins diaboliques qu’un commerçant bien connu vend au kilo ! Des machines infernales qui ne sont destinées qu’à faire du bruit et permettent aux crânes creux de s’égosiller dans les salons où l’on danse ! " Comment i lé ? "
Et pour faire du bruit, ils en font. Que ce soit en voitures vrombissantes, en maisons individuelles ou en immeuble, certains achètent des engins, meurtriers pour l’ouïe non pas parce qu’ils aiment la musique : ils veulent que tout le voisinage sache qu’ils ont une sono bordélique.
Je suppose que vous en connaissez tous des comme ça : ces appareils sont nantis de haut-parleurs à fond la caisse et de boutons idiots qui balancent des tut-tut-tut-tut…, wiiii-wiiii-wiiii…, waf-waf-waf-… à tire-larigot. Lorsqu’ils opèrent en bagnole, on entend leurs tchic-boum-tchic-boum-tchic-boum de loin.
Ces gens n’aiment pas la musique… puisqu’ils la massacrent, mais inutile de leur expliquer la différence entre musique et " désord’ ", ils sont hermétiques à autre chose que leur bêtise crasse. C’est le cas de Xavier.
Un lâche shooté aux décibels
Habitant chez ses parents, plusieurs fois condamné pour menaces de mort, atteintes sexuelles, violences diverses, il fout la trouille à tout le voisinage. En fonction de quoi, ses voisins, plutôt qu’une confrontation inévitablement physique avec le triste sire, ont porté plainte. Le seul voisin qui a osé, une fois, s’adresser à lui, a été tabassé sévère.
Manque de chance, les avertissements des gendarmes n’ont servi à rien. Qui plus est, lorsque les gendarmes font une ronde dans les environs, ce lâche baisse le niveau sonore. Il écoute sa musique " boum-boum-tchic-boum " à niveau modéré quand sa famille est là, pour remettre le tout poignée dans l’coin quand il est seul. Et comme si cela ne suffisait pas, il s’en va vociférer dans la rue quand il est sous effet, à savoir pété comme un sagouin.
Il avait fini par reconnaître qu’au début, c’était pour se défouler puisqu’il l’avait fait pour emm…der les autres, suite à des déboires conjugaux dont il est seul responsable.
Un procureur au bord de l’énervement
Sa conscience sociale est si basse qu’il ne comprend même pas pourquoi sa proche voisine lui a demandé de baisser le volume entre midi et deux, heure à laquelle son bébé dort. C’est quoi ça, un bébé ?
Il a même dénié aux gendarmes le droit de saisir son matos débile et leur droit également de l’interpeller.
Le procureur Zuchowicz a fustigé le comportement antisocial de cet " individu violent, provocateur ", à qui il a posé une question simple : " Cela vous fait sourire, ce que je dis là ? " Pas de réponse. A force d’écouter trop fort, on finit par devenir sourd comme un pot, mais va expliquer ça à un crétin !
Trois cents euros d’amende et confiscation du matériel saisi, ce qui n’est pas cher payé. Le procureur a encore dû expliquer au papa de l’abruti que la sono ne serait pas restituée. Ce qu’entendant, le géniteur du sourdingue a répliqué qu’il achèterait une radio et le ton a commencé à monter.
J’ai bien cru que M. Zuchowicz, d’ordinaire si serein, placide, allait sortir de ses gonds et baffer l’insolent. Mais on est bien élevé, n’est-il pas ?