« Devons nous rappeler qu’il y a eu des drames qui ces dernières années ont touché des personnels de l’Enseignement Catholique ? « . La FEP-CFDT accompagne depuis juin 2015 [Chrislène, secrétaire administrative à l’école catholique de Saint-Joseph de Cluny, dans son combat pour une revalorisation salariale]urlblank:http://www.zinfos974.com/St-Louis-27-ans-de-service-dans-une-ecole-catholique-et-aucune-reconnaissance_a102266.html . Cette dernière avait entamé une grève de la faim pour faire entendre ses revendications.
La semaine dernière, les négociations étaient toujours en cours, mais « il était difficile de dialoguer », déplore le syndicat dans un communiqué.
Saisie du dossier depuis octobre 2015, la commission paritaire régionale de l’enseignement catholique réunie ce mois-ci, n’aurait toujours pas statué sur le cas de Chrislène. Un exemple qui « en dit long sur le peu de considération accordée aux salariés« . Ce cas n’est pas une exception pour la FEP-CFDT qui trouve « inacceptable de voir des organismes de gestion continuer à culpabiliser les salariés en affirmant que les augmentations mettraient en péril l’établissement, inacceptable de voir de tels écarts de salaires au sein d’une même école pour un même métier et une même ancienneté! »
Le syndicat appelle ainsi les employeurs des salariés de l’enseignement catholique à engager « un véritable dialogue social avec les organisations syndicales de salariés » et à « aborder notamment la question des salaires. »