A l'initiative de la Cinor un relevé bathymetrique sera établi par une entreprise assermentée, ce wend-end au plus tard -dès que les conditions de houles seront plus favorables- pour mesurer les niveaux de sable dans le chenal d'entrée, dans le bassin et sur la plage nord, censée jouer un rôle tampon à l'arrivée des sédiments transportés par les courants d'Est.
Au vu de ce relevé, les entreprises contactées (TSMOI et SGTPS) pourront estimer au mieux les quantités de sable à enlever à minima dans les zones les plus problématiques (pour obtenir un minimum de profondeur (tirant d'eau) d'au moins 1m50 , et ce afin que les bateaux de sécurité, de pêche et de plaisance puissent de nouveau circuler sans danger.
"Ce relevé nous permettra également, avant chiffrage du coût de ces travaux, de définir les techniques les plus appropriées (intervention engins après réalisation de pistes d'accès provisoire dans le bassin d'évitement et zone de bassin située dans le prolongement du chenal d'entrée ) afin d 'extraire les volumes de sable posant problème, et réaliser l'évacuation des matériaux extraits hors du site par camions ou containers", explique Camille Ramaye, directeur de projet de la Cinor; ce dernier n'écartant pas l'idée d'une extraction d'une partie des matériaux par pompage et évacuation hors du site, afin de réduire au maximum la fermeture de l'accès du port.
Un mois de travaux
Pour l'heure en effet, le temps prévisionnel annoncé aux pêcheurs pour effectuer ces travaux est au minimum de 3 à 4 semaines correspondants au non fonctionnement du port. Ce temps pourrait être revu à la baisse au vu des quantités réelles à enlever. Ce qui amènerait dès lors, sur la base d'une fermeture du port à compter du 17 août à un retour à la normale vers le 17 septembre.
Afin de permettre aux pêcheurs de poursuivre leurs activités, la Cinor et la CCIR ont proposé à ces derniers, sous couvert des possibilités existantes, de pouvoir amarrer leurs bateaux au port Est ou à Sainte-Rose. Un mouillage temporaire qui offre l'avantage à ces derniers de poursuivre leur activité. "Il n'y aura pas de place pour tout le monde. Aussi, nous allons nous arranger pour pouvoir travailler en collectif sur les bateaux qui seront amarrés ailleurs qu'à Sainte-Marie", explique un des pêcheurs.
"Nous n'avons pas le choix : ces travaux sont indispensables. Autant qu'ils soient effectués dans une période où de plus la mer n'est pas très accueillant. C'est un moindre mal", ajoute à son tour Bertrand Baillif du comité de pêche de La Réunion.
"A moyen terme, après cette première phase d'intervention devant permettre un retour de fonctionnement normal du port, nous lancerons une consultation pour une opération d'extraction de plus grande envergure sur la plage nord et l'intérieur des bassins pour retrouver le tirant d'eau initial de 2m50 avec une organisation des travaux assurant le maintien des activités du port", conclut Yves Ferrières, Vice-Président délégué et Président du conseil portuaire.
Au vu de ce relevé, les entreprises contactées (TSMOI et SGTPS) pourront estimer au mieux les quantités de sable à enlever à minima dans les zones les plus problématiques (pour obtenir un minimum de profondeur (tirant d'eau) d'au moins 1m50 , et ce afin que les bateaux de sécurité, de pêche et de plaisance puissent de nouveau circuler sans danger.
"Ce relevé nous permettra également, avant chiffrage du coût de ces travaux, de définir les techniques les plus appropriées (intervention engins après réalisation de pistes d'accès provisoire dans le bassin d'évitement et zone de bassin située dans le prolongement du chenal d'entrée ) afin d 'extraire les volumes de sable posant problème, et réaliser l'évacuation des matériaux extraits hors du site par camions ou containers", explique Camille Ramaye, directeur de projet de la Cinor; ce dernier n'écartant pas l'idée d'une extraction d'une partie des matériaux par pompage et évacuation hors du site, afin de réduire au maximum la fermeture de l'accès du port.
Un mois de travaux
Pour l'heure en effet, le temps prévisionnel annoncé aux pêcheurs pour effectuer ces travaux est au minimum de 3 à 4 semaines correspondants au non fonctionnement du port. Ce temps pourrait être revu à la baisse au vu des quantités réelles à enlever. Ce qui amènerait dès lors, sur la base d'une fermeture du port à compter du 17 août à un retour à la normale vers le 17 septembre.
Afin de permettre aux pêcheurs de poursuivre leurs activités, la Cinor et la CCIR ont proposé à ces derniers, sous couvert des possibilités existantes, de pouvoir amarrer leurs bateaux au port Est ou à Sainte-Rose. Un mouillage temporaire qui offre l'avantage à ces derniers de poursuivre leur activité. "Il n'y aura pas de place pour tout le monde. Aussi, nous allons nous arranger pour pouvoir travailler en collectif sur les bateaux qui seront amarrés ailleurs qu'à Sainte-Marie", explique un des pêcheurs.
"Nous n'avons pas le choix : ces travaux sont indispensables. Autant qu'ils soient effectués dans une période où de plus la mer n'est pas très accueillant. C'est un moindre mal", ajoute à son tour Bertrand Baillif du comité de pêche de La Réunion.
"A moyen terme, après cette première phase d'intervention devant permettre un retour de fonctionnement normal du port, nous lancerons une consultation pour une opération d'extraction de plus grande envergure sur la plage nord et l'intérieur des bassins pour retrouver le tirant d'eau initial de 2m50 avec une organisation des travaux assurant le maintien des activités du port", conclut Yves Ferrières, Vice-Président délégué et Président du conseil portuaire.