Alors que la crise migratoire entre le Sri Lanka et La Réunion ne cesse de croître, les autorités australiennes, néozélandaises, sri-lankaises ou encore indiennes, sont à pied-d’œuvre pour tenter de démanteler des réseaux de passeurs solidement constitués de longues dates.
« Depuis notre bout d’océan, la Police aux frontières se contente pour l’heure d’engager des procédures administratives à l’encontre des migrants illégaux. Mais en l’absence d’identification d’un réseau qui pourrait avoir des ramifications sur le territoire français, aucune enquête judiciaire n’est en cours », précise le JIR.
Cependant, il s’est avéré, lors d’une dernière enquête, qu’un complice présumé ait été trouvé sur notre île. Il s’agirait lui-même d’un migrant, étant arrivé à La Réunion illégalement.« Le suspect aurait permis l’élaboration du plan de route du navire intercepté par la marine sri-lankaise au large de ses côtes, le 11 septembre dernier, avec 90 candidats au départ à son bord », précise de nouveau le JIR.
Les autorités srilankaises scrutent au peigne fin la moindre tentative de rejoindre notre île et collaborent avec le ministère des Affaires étrangères pour arrêter les personnes impliquées. Alors les 68 migrants montaient dans un vol Air Austral pour retourner sur leurs terres, un équipage qui semblait vouloir venir sur notre île a notamment été intercepté.