Non, Kader Arif n’a rien à voir avec l’enquête préliminaire impliquant des membres de sa famille. Du moins c’est ce qu’il affirme, après qu’une enquête sur le frère et la belle-soeur du secrétaire d’État aux Anciens combattants ait été ouverte sur les marchés obtenus par leur société et la région Midi-Pyrénées.
Le Canard Enchaîné faisait état, mardi, de « La petite Bygmalion du PS cassoulet », évoquant la « chance insolente dont bénéficie AWF (une société dirigée par des proches de Kader Arif, ndlr) dans les appels d’offre ». En effet, la justice se demande si l’assise que possède Kader Arif sur le PS toulousain ne serait pas à l’origine des marchés non négligeables obtenus par ses proches.
Cette société, qui s’occupe de l’éclairage et de la sonorisation de cérémonies ou de colloques, aurait engrangé jusqu’à deux millions d’euros avec la Région depuis 2008 (1.730.000 € selon l’hebdomadaire).
Le ministre assure qu’il n’avait « rien à voir avec ça. Je ne suis pas et je n’ai jamais été conseiller régional », dénonce Kader Arif, qui déplore également des « amalgames et des insinuations ».
Manuel Valls, pour le moment, a apporté son soutien à son ministre, et a affirmé hier que ce dernier n’était « en rien concerné » par cette enquête.