L’ouverture d’une enquête préliminaire a été ordonnée pour « diffusion d’images violentes » par le parquet du tribunal de Nanterre après la publication sur Twitter mercredi par Marine Le Pen de clichés montrant des crimes de Daesh.
Marine Le Pen, la patronne du FN avait posté mercredi des tweets où l’on peut voir distinctement des victimes de Daech, « décapitées ou sous les chenilles d’un char ».
La présidente du Front national voulait fustiger le lien qui aurait été fait entre le FN et l’Etat islamique. L’enquête a aussi pour cible Gilbert Collard qui a également posté des photos du même genre.
Selon le Code pénal article 227-24, le délit s’il est constitué de diffusion d’« un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d’un tel message » est punissable de trois ans de prison et de 75.000 euros d’amende « lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur ».