Un testing téléphonique réalisé auprès de dentistes en avril dernier par Aides, association française de lutte contre le VIH, révèle qu’un dentiste sur trois ne veut pas soigner un patient séropositif. Les membres de l’association ont ainsi appelé environ 440 dentistes pour un simple détartrage tout en soulignant qu’ils étaient séropositifs.
3,6% des dentistes ont répondu directement ne pas vouloir faire le détartrage, et 30% (132 dentistes) ont tout fait pour se trouver des excuses et ne pas assurer au final le soin dentaire demandé.
Le même genre de testing a été effectué avec des gynécologues pour un frottis. Les gynécologues pour leur part ont fait preuve de moins de discrimination selon l’association. Sur les 116 praticiens contactés, seuls deux n’ont pas voulu faire le test de dépistage en raison du VIH, et cinq se sont cachés derrière de plates excuses pour refuser le frottis.
Pour rappel, le code de la santé publique stipule clairement qu‘ »aucune personne ne peut faire l’objet de discrimination dans l’accès à la prévention et aux soins », sous peine de faire face à des sanctions.