
Extrait du documentaire "Bumidom, des français venus d’Outre-Mer"
Après plus d'une heure et demie de débats à l'Assemblée nationale, les députés ont adopté, hier soir à une large majorité, la résolution portée par la députée PS, Ericka Bareigts, visant à reconnaitre la "responsabilité morale" de l'Etat dans l'affaire des "Enfants de la Creuse".
Aussitôt après le vote, la députée PS, Ericka Bareigts a souligné qu'une "nouvelle page de l'Histoire de France" avait été écrite. Soutenue par le groupe socialiste, cette résolution avant tout "symbolique" a été adoptée par 125 voix pour (l'ensemble de la gauche a voté pour ndlr), seul le groupe UMP a voté contre. L'UDI s'est abstenu.
Dans l'hémicycle, à moitié déserté par les députés de l'Assemblée nationale, une vingtaine d'enfants réunionnais placés dans des familles de l'hexagone étaient présents. Tour à tour, plusieurs députés se sont exprimés au perchoir sur la proposition de résolution. "La République a connu un triple échec, moral, politique et historique (…). Aujourd'hui l'Etat français doit reconnaitre sa responsabilité morale", a expliqué Ericka Bareigts.
"Les droits de ces Réunionnais n'ont pas été respectés"
Un discours appuyé et suivi par les autres députés de la majorité. "Bien peu de voix se sont élevées à cette époque pour protester (…). Les droits de ces Réunionnais n'ont pas été respectés", a lancé la députée-maire de Saint-Paul, Huguette Bello, visiblement émue par le caractère historique de la résolution.
En face, l'UMP y voit le procès indirect de Michel Debré. "Au lieu de dénigrer, il convient de saluer sans faille l'engagement de Michel Debré pour le développement de la Réunion (…). Cette proposition de résolution semble être le procès indirect de Michel Debré (…)", a lancé Didier Quentin, député UMP, "choqué" par le texte de la résolution.
De son côté, le gouvernement, représenté par Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, et Dominique Bertinotti, ministre de la Famille, a salué le vote de ce texte historique. "Un soutien sans réserve pour tourner la page de cette double faute et de cette double peine", a expliqué Victorin Lurel. Pour Dominique Bertinoti, cette résolution rend aux hommes et femmes réunionnais toute leur "dignité".
Cette résolution vise à établir la responsabilité morale de l'Etat dans la migration souvent "forcée" de plus de 1.600 enfants réunionnais entre les années 60 et 80. Des enfants dispersés dans plus de 60 départements de l'hexagone.
Aussitôt après le vote, la députée PS, Ericka Bareigts a souligné qu'une "nouvelle page de l'Histoire de France" avait été écrite. Soutenue par le groupe socialiste, cette résolution avant tout "symbolique" a été adoptée par 125 voix pour (l'ensemble de la gauche a voté pour ndlr), seul le groupe UMP a voté contre. L'UDI s'est abstenu.
Dans l'hémicycle, à moitié déserté par les députés de l'Assemblée nationale, une vingtaine d'enfants réunionnais placés dans des familles de l'hexagone étaient présents. Tour à tour, plusieurs députés se sont exprimés au perchoir sur la proposition de résolution. "La République a connu un triple échec, moral, politique et historique (…). Aujourd'hui l'Etat français doit reconnaitre sa responsabilité morale", a expliqué Ericka Bareigts.
"Les droits de ces Réunionnais n'ont pas été respectés"
Un discours appuyé et suivi par les autres députés de la majorité. "Bien peu de voix se sont élevées à cette époque pour protester (…). Les droits de ces Réunionnais n'ont pas été respectés", a lancé la députée-maire de Saint-Paul, Huguette Bello, visiblement émue par le caractère historique de la résolution.
En face, l'UMP y voit le procès indirect de Michel Debré. "Au lieu de dénigrer, il convient de saluer sans faille l'engagement de Michel Debré pour le développement de la Réunion (…). Cette proposition de résolution semble être le procès indirect de Michel Debré (…)", a lancé Didier Quentin, député UMP, "choqué" par le texte de la résolution.
De son côté, le gouvernement, représenté par Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, et Dominique Bertinotti, ministre de la Famille, a salué le vote de ce texte historique. "Un soutien sans réserve pour tourner la page de cette double faute et de cette double peine", a expliqué Victorin Lurel. Pour Dominique Bertinoti, cette résolution rend aux hommes et femmes réunionnais toute leur "dignité".
Cette résolution vise à établir la responsabilité morale de l'Etat dans la migration souvent "forcée" de plus de 1.600 enfants réunionnais entre les années 60 et 80. Des enfants dispersés dans plus de 60 départements de l'hexagone.