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Société

Enfants de la Creuse: Le témoignage d'une Réunionnaise "heureuse"


Souvent relaté par les Réunionnais qui ont connu une expérience malheureuse en métropole, l'exil des enfants réunionnais mené de 1963 à 1982 n'a pas été vécu aussi douloureusement dans d'autres cas. C'est le journal métropolitain La Dépêche du Midi qui apporte le témoignage contradictoire d'une réunionnaise "heureuse".

- Publié le Jeudi 24 Avril 2014 à 07:02

Annie Ducos, directrice du Foyer en compagnie de Marie-Annick Lepinay (Photo DDM)
Annie Ducos, directrice du Foyer en compagnie de Marie-Annick Lepinay (Photo DDM)
Enfant de la DDASS à La Réunion, Marie-Annick Lepinay, née Vaïtilingom, a connu l'exil dans un foyer du département du Gers. C'est dans les colonnes de La Dépêche du Midi qu'elle apporte une vision plus positive de cette période.

Elle vit aujourd'hui à Blaye les Mines dans la région Midi Pyrénées avec son mari et leurs trois enfants. Elle demande à tous "les pupilles de l'Etat" qui ont été déracinés "quelle aurait été leur vie s'ils étaient restés à la Réunion ?".

Sachant que 1.600 enfants réunionnais sont arrivés en France entre 1963 et 1982 à travers ce dispositif mis en place par le député et homme d'Etat, Michel Debré, "combien se retrouvent dans cette polémique ?", demande-t-elle.

Elle détient une fraction de cette réponse en l'illustrant de son cas personnel. "Je fais partie de ces milliers d'enfants réunionnais et je récuse ce qui se dit à ce propos. Personnellement je suis très heureuse d'être venue en France. Avoir quitté mon île natale fut la chance de ma vie", ajoute-t-elle, prête à ce que les parcours positifs soient aussi connus du plus grand nombre.

Arrivée dans le Gers au foyer Saint-Clare en 1974, elle décrit sa vie dans l'établissement. "Nous vivions insouciants dans un cocon. Nos études et nos vacances payées, repas préparés, argent de poche versé par l'établissement chaque mois. La directrice du foyer, Annie Ducos, a tout fait pour que nous nous sentions comme chez nous. Pas de travail obligatoire, pas d'esclavage chez les paysans du cru. Une vie d'enfants heureux !", retient-elle de ses souvenirs.

Le choix du mot "déportation"

Son intégration réussie, elle la doit particulièrement à cette personne clé dans son parcours. En même temps que les autres anciens pensionnaires du foyer, elle renouvelle devant la presse quotidienne régionale métropolitaine sa "reconnaissance envers l'ancienne directrice du foyer, Annie Ducos", qu'elle considère comme "la maman qu'elle n'a jamais eue. Je reste très attachée à elle, je la remercie pour son dévouement", dit-elle en posant à ses côtés.

À plusieurs reprises, Marie-Annick Lepinay s'est insurgée au sujet de la victimisation qu'elle juge trop exagérée des enfants de la Creuse. Elle s'interroge sur les motivations de "celles et ceux qui jouent les victimes en employant des mots chocs tels que la déportation", excessif à ses yeux. "Qu'attendent-ils de l'Etat ? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour agir ?", déplore-t-elle.

Rappelons que ce sujet qui continue de diviser semble avoir trouvé son épilogue le 18 février dernier à travers le vote à l'Assemblée nationale d'une résolution mémorielle qui reconnaît le déracinement de plus de 1.600 enfants réunionnais entre 1963 et 1982.




1.Posté par noe le 24/04/2014 08:10

On voit que cette affaire a fait quand même des heureux ...
Certains ont réussi leur vie !
Les nostalgiques , comme d'habitude, auraient préféré devenir "cagnards , délinquants" en restant dans l'ile .. aujourd'hui ils réclament le beurre et l'argent qui va avec !

Lamentable !

2.Posté par gens de l'Est le 24/04/2014 05:37

Je pense qu'il faut laisser ces gens le bénéfice du doute.
Ce qu'ils réclament c'est tout simplement une reconnaissance du calvaire qu'ils ont vécus.
Effectivement sur 1600 personnes qui ont été envoyer en Métropole, certains ont eu la chance d'avoir une famille adoptive formidable, ils ont été traités convenablement. Et heureusement pour eux, et pour vous, ils ont connus le bonheur de vivre loin de la Reunion.
Mais certains (pour ne pas dire beaucoup) ont été arrachés de leur famille, sans explication. Des gamins pour certains a peine âgés de quelques années, envoyé pour "repeuplé" les villages de France ...
Mais malgré tout, c'est bien d'avoir un témoignage positif sur cette triste histoire.

3.Posté par Citoyen lambda le 24/04/2014 09:18

Ha ben quand même !!
Faut arreter de croire que TOUT les enfants de la creuse ont vecu "Rémi sans famille"!! Il y'en a pour qui cela s'est tres bien passé.

4.Posté par Juliette CARANTA-PAVARD le 24/04/2014 09:20


*Oui, et alors,pourquoi ne pas le dire, AUSSI ? - Moi, je connais la réponse...

5.Posté par eh oui le 24/04/2014 09:43

Il est bon de donner ce témoignage qui n'est pas le seul d'ailleurs.
France 2 a fait il y a quelques années , un reportage où l'on voyait des témoins des "deux bords" si je puis dire.
D'un côté ceux qui ont souffert du déracinement ( pas toujours orphelins mais toujours de milieu très très pauvre et en souffrance) et qui depuis quelques années sont mis en avant (manipulés?) par certains à des fins bassement politiciennes ( eh oui, on aime réécrire l'histoire chez nous , on trouve des victime , d'autres se posent en héros , en résistants même!) car , le hasard fait bien les choses , après avoir été mis en avant on se présente aux élections ( avec quel succès d'ailleurs!).
oui , ces enfants ont été envoyés en métropole , certains arrachés à des familles et d'autres vrais orphelins.
Les services concernés de l'époque obéissaient aveuglément ( n'est-ce pas encore parfois le cas aujourd'hui) à une hiérarchie sans âme et surtout "comptable"

Oui certains ( beaucoup sans doute) ont souffert, ont été mal traités et surtout mal aimés dans une région triste et inhospitalière. Au passage je signale que pour "repeupler" la Creuse et d'autres départements dont on parle moins , des enfants de métropoles ont été arrachés aussi à des familles déficientes ou inexistantes ( mais bien sûr il n'y avait ni la distance et bien sûr pas "la couleur")

Mais d'autres , comme cette dame (et tant d'autres qui ne disent rien car les gens heureux n'ont pas d'histoire dit-on) ont été bien pris en charge , aimés , formés et ont fait leur vie en France...Que seraient-ils effectivement devenus s'ils étaient restés ici, dans la misère, pour certains abandonnés à eux mêmes...

Ceux là, on ne les interroge pas car sans doute ils ne correspondent pas à ce qu'on voudrait qu'ils aient tous été , des victimes du "colonialisme de Debré" je remarque au passage que depuis quelques temps , les dinosaures du PCR nous ressortent doucement mais sûrement leur vieux refrain de l'autonomie , pas encore de l'indépendance ...on prend les mêmes et on recommence!

Et pour ce "grand dessein" du vieux mamamouchi" tout est bon...
ce genre de témoignage ( sans jeu de mots) dérange les manipulateurs de tous poils...

6.Posté par Combien d'heureux ? le 24/04/2014 10:38

Il serait intéressant de donner la parole également aux émigrés de la Creuse qui sont heureux de leur parcours. Il doit bien y en avoir quelques centaines. A Ericka et Monique de faire aussi ce travail de recensement des exilés heureux !
Pourquoi donner la parole seulement à une petite poignée de mécontents ?
Il y a eu certainement quelques abus graves qui sont le fait de quelques Creusois, à titre individuel.
Qu'on cite leurs noms !!!
Les plaignants devraient, plutôt que d'accuser "papa Debré", accuser leur père biologique, le seul véritable responsable de leur malheur d'enfant.
Ces enfants étaient à la DDASS, preuve qu'ils avaient déjà été retirés de la garde de leurs parents, reconnus totalement incapables d'assurer leur éducation.
Ils connaissent leur père ? Ils ont envie de lui sauter au cou et de lui dire : "Papa, je t'aime !" ???
Et puisqu'il est patent que ce sont tous les Creusois qui sont fautifs, pourquoi le Département Réunion n'a-t-il pas le courage d'offrir une stèle identique à l'aéroport de Guéret ???????
Armand GUNET

7.Posté par Frigidaire le 24/04/2014 10:53

Est-ce que nos député(e)s ont interpellé ces personnes ? NON. Comme on dirait dans un tribunal c'est à charge uniquement. Les seules personnes qui dénoncent l'envoi des enfants dont les familles ne pouvaient pas subvenir oublient de dire qu'elles sont ceux qui ni en Métropole ni à la Réunion ne se sont intégrées.
Pourquoi ? A elles de voir la cause mais rejeter directement sur l'Etat n'aurait pas du être ce qu'il y avait à faire.

8.Posté par LA BONNE BLAGUE !!! le 24/04/2014 11:01

Voilà un préjugé tenace : Papa Debré a enlevé des enfants dans de bonnes familles créoles pour les envoyer de force REPEUPLER la Creuse !!!
Des enfants d'une douzaine d'années au plus avec des .ouilles grosses comme ça pour repeupler la Creuse !
Repeupler plusieurs départements français avec 1 600 gamins pas encore pubères et pendant une vingtaine d'années !
Il faut arrêter ce délire !!!
C'est le directeur de la DDASS de l'époque, à la veille de la retraite, qui a découvert lors d'un séjour dans la Creuse des foyers inoccupés adaptés et propres à accueillir en leur sein nos enfants dans la misère noire qui est à l'origine de ces migrations.
Si la Creuse est une région à fuir, pourquoi alors un comité de tourisme à Guéret ?
Et les autres départements en cause, ils sont moches aussi ?
Armand GUNET

9.Posté par Thierry le 24/04/2014 11:11

On ne niera pas les malheurs vécus par les uns, on n'occultera pas la chance des autres ... le monde n'est pas tout noir ... il y a, à coup sûr, des rayons de soleil... Un tel témoignage est aussi utile sans vouloir discréditer l'autre ... La vie étant faite de tout... Il y a des gens qui, pour aider leurs prochains) font très bien ce qu'ils ont à faire, d'autres moins bien, mais font de leur mieux et d'autres qui sont des profiteurs et des criminels envers leurs prochains.

10.Posté par chacun sa vie, son histoire le 24/04/2014 11:25

Chacun peut exprimer leur vécu, comme ils l'on ressenti. Un témoignage positif de cette affaire d'enfants de la Creuse, bien. Cette personne a tout a fait le droit de parler de son expérience. Mais les autres aussi. Chaque personne est unique, et son histoire lui appartient. Je suis heureuse pour cette dame, qu'elle n'est pas eu à vivre toute cette souffrance.Mais quand je regarde ces autres personnes qui semblent souffrir encore aujourd’hui, je ne peux leur dire qu'ils exagèrent. Qui sommes nous pour les juger. Ce n'est pas notre histoire. Nous pouvons juste faire preuve d'empathie. A propos de ce aurait été leur vie, s'ils étaient restés à la Réunion? Nul ne le sait aussi. Mais , je pense que leurs repères sensoriels, émotionnels, sociaux et l'environnement, les auraient sans doute soutenus, dans les moments difficiles.
Chacun sa vie, chacun son histoire!!!

11.Posté par titi974 le 24/04/2014 11:46

Effectivement le mot déportation est excessif ,il faut avoir un peu de décence vis à vis de ceux qui ont été eux déportés pendant la seconde guerre mondiale dans les conditions que l'on sait , comme dans toute histoire chez les exilés il y a des contents, des mécontents et dans le tas certains qui veulent le beurre et l 'argent du beurre....

12.Posté par Bobby le 24/04/2014 12:02

Chaque parcours est individuel, il serait peut être temps de faire une étude sociologique réel avec questionnaire et entretien si l'on veut réellement avoir une idée de ce qui c'est passé ... Le principe de base me semble malgré tout sujet à controverse, puisqu'il s'agit d'un déplacement qui n'a pas été apparemment fait sur la base du volontariat, je ne prend pas position, la seul personne que j'ai rencontré qui a fait parti de ce dispositif en avait gardé rancœur et douleur ... mais on ne peut faire d'un cas individuel une généralité

13.Posté par KIST le 24/04/2014 13:31

Nul n'a le droit de choisir pour autrui, qu'au final on soit heureux ou pas. Et puis les anciens (nos grands-parents) nous disent "lété mizèr, mé nou té heureux". Tout cela pour dire que vous ne voyez que le matériel. Beaucoup de gens ont vécu sans électricité, sans eau courante, dans une maison en bois sous taule, ont-il mal tourné pour autant ? Non, la plupart de ces personnes connaissent la valeur des choses. Aujourd'hui on a tout, on gaspille, et les plus miséreux en font autant car on les éduque comme ça. Quand les Mauriciens disent qu'on est assisté et se moquent de nous, ben ils ont bien raison, car on courbe le dos devant un pays qui est situé à des milliers de kilomètres, on dit "oui monsieur" au premier venu qui impose sa culture, sa vision, sa loi, et qui pense que les enfants ont besoin de joujoux modernes et d'un confort à l'occidental pour être heureux. On arrive plus à se débrouiller, tout ça à cause d'un pays qui croit que la planète entière lui appartient et doit lui ressembler.

14.Posté par IDEE le 24/04/2014 13:52

On vit dans un monde qui oublie de parler de bonheur,d'amour,de réussite,ces thèmes ne sont pas accrocheurs.Par contre dire que ces enfants ont été déportés,c'est grave,et bien sûr cela attire la compassion.Enfin un témoignage qui confirme que tout n'était pas aussi sombre qu'on laisse croire.

15.Posté par ANITA ANITA le 24/04/2014 19:43

félicitation Mme vous avez réussi et vous êtes heureuse de votre destin ! mais cependant il faut penser et reconnaitre que cela n'a pas était la même chose pour tous les enfants et je dirais qu'ils y a même beaucoup plus de témoignage de malheur que de bonheur comme le votre ! Il faut donc respecter les autres parce-que je ne crois pas qu'ils mentent tous de façon concerté !!! peu être pour vous cela n'a pas été le cas , mais beaucoup de parents démunis ce sont vus enlever leur enfant, profitant de leur illettrisme, de leur ignorance et de leur misère pour leur faire signé des autorisations de sorti du territoire ! Beaucoup d'enfant se sont retrouvés dans des familles qui n’étaient pas aimantes et rempli d'intentions plus que douteuses! alors par respect pour ces gens la ne dite pas " que c'est trop exagérer" lorsque les victimes beaucoup plus malheureuses expriment ceux qu"ils ont vécu et qui souvent les torture encore.

16.Posté par dègue le 24/04/2014 20:57

Et oui, ça existe !

17.Posté par VAITILINGOM Marie Annick le 25/03/2017 09:09

Je vous comprends et je vous entends, mais il faut arrêter de faire croire que la vie de certains d'entre nous aurait été bien meilleure si nous étions restés dans nos familles. Pour ma part, j'ai été la petite boniche de ma propre famille et j'ai failli être violée par un oncle alcoolique : j'avais tout juste 11 ans !!! Alors, des propos tels que les vôtres m'agacent légèrement car vous ne savez pas de quoi vous parlez. Beaucoup de familles vivaient dans une précarité extrême ! Misère financière, misère affective.... et tout ça sur fond d'alcoolisme ! Alors, dites-moi, croyez-vous vraiment que nous aurions eu une vie meilleure sous le soleil, entourée d'un père ou d'un beau-père violent, d'une mère complètement dépassée par ses grossesses successives, par son manque de liberté... Pour beaucoup d'entre nous, ce transfert fût une chance et non un échec. Oui, pour certains ce fût difficile pour ne pas dire traumatisant. Mais de là à faire un amalgame ! C'est un peu fort de café !! Et que diriez des petits métropolitains envoyés au Nord, au Sud, à l'Est et à l'Ouest de La France ? Pas de déracinement pour eux ? Pas de souffrance ? J'espère que vous prendrez le temps de bien connaître notre histoire et l'Histoire de notre île avant de porter un jugement sur un sujet dont vous ne savez absolument rien.

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