
Le 30 octobre dernier, au petit matin, deux hommes de 34 et 32 ans ne savaient ce qui allait leur arriver après les 11 heures de vol pour venir de Paris. Alors qu'ils passent les douanes séparément, les agents contrôlent Mavrveen D., à 6h30. S'il n'a rien à déclarer, la fouille de sa valise met les agents en alerte. Ils y trouvent 1065 euros en espèce, un médicament pour lutter contre la diarrhée et un autre contre la constipation.
Ils décident de pousser les investigations par un test urinaire qui est positif à la cocaïne. Dix minutes plus tard, les agents repèrent Giovanni M. qui semble particulièrement nerveux. Ils le contrôlent mais ne trouvent rien dans ses bagages. Ils poursuivent par un test urinaire qui, lui aussi, est positif à la cocaïne.
Les deux hommes, soupçonnés d'avoir ingéré des ovules, sont finalement emmenés au CHU pour y subir une radio. Avant même de passer l'examen, Marveen D. expulse 38 ovules pour un poids de 317 grammes de cocaïne alors que Giovanni M. expulse 20 ovules dans un premier temps puis 30 autres de cocaïne pour un poids total de 577 grammes. Les deux hommes sont placés en rétention douanière puis en garde à vue pour avoir transporté 88 ovules contenant 894 grammes de cocaïne testée à presque 82% de pureté.
À la barre ce mercredi, ils adoptent une ligne de défense commune, faisant valoir leur droit au silence. Ils sont tous deux originaires de Martinique et amis d'enfance. Comme toujours, on leur a proposé un transport qu'ils ont accepté. Il n'y avait rien dans leurs téléphones de compromettant et agissaient tous deux pour un certain "Abdoulaye" qu'il est impossible d'identifier.
Ils reconnaissent les faits et, comme toujours, avaient des problèmes d'argent. Plus surprenant, ce sont deux pères de familles qui ont tous deux un emploi et des revenus correct. Le président d'audience aura tout tenté pour qu'ils s'expliquent mais en vain. Pas de quoi attendrir les services des douanes qui demandent au tribunal de prononcer une amende solidaire de 134.100 euros, estimant le gramme de cocaïne à 150 euros.
Le procureur n'est pas non plus attendri le moins du monde lorsqu'il explique : "Le taux de pureté a une grosse incidence. Il y a quelques années, il était de 46%, cette cocaïne a été testée entre 78 et 82% de pureté et peut être coupée plusieurs fois. Sa valeur de revente est très importante. Les deux font partie du même trafic et ils ne disent rien. Ils sont amis d'enfance et transportent presque 1kg de cocaïne en toute connaissance de cause". Le parquet requiert 3 ans de prison pour Giovanni M. qui a 3 mentions au casier, et 2 ans de prison pour Marveen D. qui n'a pas de casier. Il demande leur maintien en détention.
Les deux défenses, qui ont déposé des demandes de nullité de procédure en début d'audience, plaident la relaxe de leurs clients si les nullités sont retenues. Dans le cas contraire, les robes noires demandent à ce que le tribunal tienne compte des personnalités de leurs clients qui sont insérés et pères de familles tous les deux. Ils indiquent au tribunal qu'ils sont éligibles au sursis et plaident pour un quantum de peine moins important. Les deux hommes sont finalement condamnés à la même peine de 3 ans de prison avec maintien en détention ainsi qu'une interdiction de séjour de 5 ans à La Réunion.
En revanche, le tribunal a dissocié les amendes en fonction des quantités "restituées" par chacun : 47.500 euros pour Marveen D. et 86.550 euros pour Giovanni M.
Ils décident de pousser les investigations par un test urinaire qui est positif à la cocaïne. Dix minutes plus tard, les agents repèrent Giovanni M. qui semble particulièrement nerveux. Ils le contrôlent mais ne trouvent rien dans ses bagages. Ils poursuivent par un test urinaire qui, lui aussi, est positif à la cocaïne.
Les deux hommes, soupçonnés d'avoir ingéré des ovules, sont finalement emmenés au CHU pour y subir une radio. Avant même de passer l'examen, Marveen D. expulse 38 ovules pour un poids de 317 grammes de cocaïne alors que Giovanni M. expulse 20 ovules dans un premier temps puis 30 autres de cocaïne pour un poids total de 577 grammes. Les deux hommes sont placés en rétention douanière puis en garde à vue pour avoir transporté 88 ovules contenant 894 grammes de cocaïne testée à presque 82% de pureté.
À la barre ce mercredi, ils adoptent une ligne de défense commune, faisant valoir leur droit au silence. Ils sont tous deux originaires de Martinique et amis d'enfance. Comme toujours, on leur a proposé un transport qu'ils ont accepté. Il n'y avait rien dans leurs téléphones de compromettant et agissaient tous deux pour un certain "Abdoulaye" qu'il est impossible d'identifier.
Ils reconnaissent les faits et, comme toujours, avaient des problèmes d'argent. Plus surprenant, ce sont deux pères de familles qui ont tous deux un emploi et des revenus correct. Le président d'audience aura tout tenté pour qu'ils s'expliquent mais en vain. Pas de quoi attendrir les services des douanes qui demandent au tribunal de prononcer une amende solidaire de 134.100 euros, estimant le gramme de cocaïne à 150 euros.
Le procureur n'est pas non plus attendri le moins du monde lorsqu'il explique : "Le taux de pureté a une grosse incidence. Il y a quelques années, il était de 46%, cette cocaïne a été testée entre 78 et 82% de pureté et peut être coupée plusieurs fois. Sa valeur de revente est très importante. Les deux font partie du même trafic et ils ne disent rien. Ils sont amis d'enfance et transportent presque 1kg de cocaïne en toute connaissance de cause". Le parquet requiert 3 ans de prison pour Giovanni M. qui a 3 mentions au casier, et 2 ans de prison pour Marveen D. qui n'a pas de casier. Il demande leur maintien en détention.
Les deux défenses, qui ont déposé des demandes de nullité de procédure en début d'audience, plaident la relaxe de leurs clients si les nullités sont retenues. Dans le cas contraire, les robes noires demandent à ce que le tribunal tienne compte des personnalités de leurs clients qui sont insérés et pères de familles tous les deux. Ils indiquent au tribunal qu'ils sont éligibles au sursis et plaident pour un quantum de peine moins important. Les deux hommes sont finalement condamnés à la même peine de 3 ans de prison avec maintien en détention ainsi qu'une interdiction de séjour de 5 ans à La Réunion.
En revanche, le tribunal a dissocié les amendes en fonction des quantités "restituées" par chacun : 47.500 euros pour Marveen D. et 86.550 euros pour Giovanni M.