
Patrick Mignon (vice-président national de DLF), Hugues Maillot (secrétaire départemental) et Jean-Jacques Morel (tête de liste aux régionales)
Le parti Debout La France est fermement opposé à la recommandation n°5 du rapport Lurel. C'est ce qu'est venu dire Patrick Mignon, son vice-président, dépêché par Nicolas Dupont Aignan suite aux "alertes" du secrétaire départemental Hugues Maillot. L'occasion pour le responsable politique de "prendre la température avec les élus locaux".
Pour rappel, la recommandation propose une modification de l'article 73 de la Constitution (qui prévoit que les lois et règlements sont applicables de plein droit dans les départements d'Outre-mer mais peuvent faire l'objet d'adaptations) en supprimant l'alinéa 5 qui exclut La Réunion du dispositif d'habilitation et en élargissant les possibilités d’adaptation "pour mieux tenir compte des handicaps permanents, des caractéristiques et contraintes particulières des départements d’outre-mer".
"Il n'y a pas besoin de modifier la constitution"
"Nous revendiquons notre filiation gaulliste, pour nous, l'unité de la République est fondamentale", assure Patrick Mignon. "Là, on a le sentiment qu'il y a du tripatouillage sous couvert d'égalité réelle, alors que la situation actuelle n'empêche en rien l'égalité réelle. Cela ouvre la voie à ce que veulent les Antilles, c'est-à-dire à une différenciation au sein de la République, et c'est ce qui nous inquiète".
Refusant une telle mesure, Hugues Maillot et Patrick Mignon déclarent vouloir le maintien du statu quo : "L'article 73 est un article élastique qui a montré son efficacité. On a tous les relais nécessaires pour faire admette des exceptions. Il n'y a pas besoin de modifier la Constitution", juge Hugues Maillot, qui regrette que cette recommandation "supprime les frontières entre l'article 73 et 74 et supprime l'amendement Virapoullé".
Au total, Patrick Mignon doit rencontrer six élus. "Des maires, mais aussi des élus de collectivités territoriales plus larges", indique-t-il. "Ceux que j'ai déjà vu ont montré qu'ils souhaitaient plutôt conserver en l'état le système de départementalisation", assure-t-il, refusant toutefois de donner le moindre nom.
Pour rappel, la recommandation propose une modification de l'article 73 de la Constitution (qui prévoit que les lois et règlements sont applicables de plein droit dans les départements d'Outre-mer mais peuvent faire l'objet d'adaptations) en supprimant l'alinéa 5 qui exclut La Réunion du dispositif d'habilitation et en élargissant les possibilités d’adaptation "pour mieux tenir compte des handicaps permanents, des caractéristiques et contraintes particulières des départements d’outre-mer".
"Il n'y a pas besoin de modifier la constitution"
"Nous revendiquons notre filiation gaulliste, pour nous, l'unité de la République est fondamentale", assure Patrick Mignon. "Là, on a le sentiment qu'il y a du tripatouillage sous couvert d'égalité réelle, alors que la situation actuelle n'empêche en rien l'égalité réelle. Cela ouvre la voie à ce que veulent les Antilles, c'est-à-dire à une différenciation au sein de la République, et c'est ce qui nous inquiète".
Refusant une telle mesure, Hugues Maillot et Patrick Mignon déclarent vouloir le maintien du statu quo : "L'article 73 est un article élastique qui a montré son efficacité. On a tous les relais nécessaires pour faire admette des exceptions. Il n'y a pas besoin de modifier la Constitution", juge Hugues Maillot, qui regrette que cette recommandation "supprime les frontières entre l'article 73 et 74 et supprime l'amendement Virapoullé".
Au total, Patrick Mignon doit rencontrer six élus. "Des maires, mais aussi des élus de collectivités territoriales plus larges", indique-t-il. "Ceux que j'ai déjà vu ont montré qu'ils souhaitaient plutôt conserver en l'état le système de départementalisation", assure-t-il, refusant toutefois de donner le moindre nom.