
Les poissons se raréfient dans les eaux translucides de Maurice. La pollution dans le lagon, le changement climatique et la pêche intensive de bateaux battant pavillon européen, sont pointés du doigt par l’association des petits pêcheurs de l’île.
Les poissons frais sur les étals se font rares et les prix des poissons surgelés dans les rayons des supermarchés montent en flèche. Le consommateur mauricien doit désormais casser sa tirelire pour manger "gueules pavé", thons, capitaines, marlins, "vièles rouges" et autres "perles".
Une situation alarmante, dénoncée depuis des mois par les professionnels qui ne mâchent aujourd'hui pas leurs mots pour décrire un secteur qui bat sérieusement de l’aile.
"Les bateaux européens utilisent la technique de la pêche à la senne. C’est une technique de pêche des plus destructives, car, lors d’une seule prise, ces pêcheurs prennent dans leurs filets des poissons non consommables, qui n’ont pas de valeur commerciale, et n’ayant pas la limite de taille autorisée à la pêche", souligne le président de l’association au defimedia.info.
"Plusieurs espèces de poissons, tels que le thon et la dorade, ont disparu"
Un accord quinquennal de pêche entre le gouvernement mauricien et l’Union Européenne, pour un montant annuel de 1,98 million d'euros, autorise 86 bateaux à sillonner les eaux territoriales mauriciennes et à pêcher dans leurs filets un tonnage de référence de 5. 500 tonnes.
Le président de l'association des petits pêcheurs enfonce le clou, avec dans son viseur toujours les mêmes protagonistes européens. "De plus, les bateaux de l’UE sont autorisés à pêcher toute l’année, alors que les bateaux de pêche mauriciens utilisant cette technique doivent arrêter leurs activités durant cinq mois, soit d’octobre à mars chaque année, pour assurer le repeuplement des poissons. À cause de cette technique de pêche à la senne, plusieurs espèces de poissons, tels que le thon et la dorade, ont disparu", clame-t-il avec désespoir.
2.700 pêcheurs professionnels à Maurice exercent leur métier, avec une pêche traditionnelle à la palangrotte. Il y a 15 ans, ils étaient 15.000 à tirer leurs lignes pour faire vivre leur famille.
Écœuré par l’état actuel de sa profession, le président de l'association se lâche et dresse un amer constat pour l’avenir: "Les gens délaissent ce travail et nous pouvons aussi constater que l’extrême pauvreté fait surface au sein de la communauté des pêcheurs".
Les poissons frais sur les étals se font rares et les prix des poissons surgelés dans les rayons des supermarchés montent en flèche. Le consommateur mauricien doit désormais casser sa tirelire pour manger "gueules pavé", thons, capitaines, marlins, "vièles rouges" et autres "perles".
Une situation alarmante, dénoncée depuis des mois par les professionnels qui ne mâchent aujourd'hui pas leurs mots pour décrire un secteur qui bat sérieusement de l’aile.
"Les bateaux européens utilisent la technique de la pêche à la senne. C’est une technique de pêche des plus destructives, car, lors d’une seule prise, ces pêcheurs prennent dans leurs filets des poissons non consommables, qui n’ont pas de valeur commerciale, et n’ayant pas la limite de taille autorisée à la pêche", souligne le président de l’association au defimedia.info.
"Plusieurs espèces de poissons, tels que le thon et la dorade, ont disparu"
Un accord quinquennal de pêche entre le gouvernement mauricien et l’Union Européenne, pour un montant annuel de 1,98 million d'euros, autorise 86 bateaux à sillonner les eaux territoriales mauriciennes et à pêcher dans leurs filets un tonnage de référence de 5. 500 tonnes.
Le président de l'association des petits pêcheurs enfonce le clou, avec dans son viseur toujours les mêmes protagonistes européens. "De plus, les bateaux de l’UE sont autorisés à pêcher toute l’année, alors que les bateaux de pêche mauriciens utilisant cette technique doivent arrêter leurs activités durant cinq mois, soit d’octobre à mars chaque année, pour assurer le repeuplement des poissons. À cause de cette technique de pêche à la senne, plusieurs espèces de poissons, tels que le thon et la dorade, ont disparu", clame-t-il avec désespoir.
2.700 pêcheurs professionnels à Maurice exercent leur métier, avec une pêche traditionnelle à la palangrotte. Il y a 15 ans, ils étaient 15.000 à tirer leurs lignes pour faire vivre leur famille.
Écœuré par l’état actuel de sa profession, le président de l'association se lâche et dresse un amer constat pour l’avenir: "Les gens délaissent ce travail et nous pouvons aussi constater que l’extrême pauvreté fait surface au sein de la communauté des pêcheurs".