Départementales: Jean-Louis Prianon et Faouzia Vitry sont en course sur le canton 9
"Nous présentons non pas juste un binôme et leurs suppléants, mais une équipe constituée d'hommes et de femmes mobilisés qui ont une histoire commune dans ce canton", lance Faouzia Vitry. À commencer par Jean-Louis Prianon, sportif de haut niveau qu'on ne présente plus et qui a passé des années auprès des plus jeunes, du temps où il était gardien de la paix, à travers des actions d'insertion menées par le Centre de loisirs des jeunes (CLJ) du Chaudron.
"J'ai réussi à me défaire de l'image de 'l'homme de Séoul' pour gagner à la place celui de 'grand frère' du quartier du Chaudron. On m'appelle 'l'homme du Chaudron' parce que le CLJ était ici. Il n'est pas facile d'être policier et d'être ami avec des jeunes issus de quartiers, mais moi j'ai réussi. Même quand j'enfile ma tenue de sport pour aller faire un footing, les gens continuent à m'appeler 'M.le policier'. J'ai gagné l'estime de ces jeunes et dans ces quartiers si on n'a pas cette estime, on ne peut pas commencer par la répression", soutient Jean-Louis Prianon, qui promeut un "équilibre" entre répression et prévention.
"Jean-Louis a accompagné toute une génération à travers des actions dans le domaine du sport et de l'insertion et cela a marché durant de nombreuses années jusqu'à l'arrivée d'un clan à la mairie qui a tout détruit", reprend Faouzia Vitry. La vice-présidente du Conseil régional prend pour exemple le cas de Marie Servantès (une de leurs suppléantes) déçue de la politique mise en place par la majorité municipale depuis 2008, équipe dont elle faisait partie avant de prendre ses distances. "Marie s'est rendue compte qu'il n'y avait que de l'affichage et rien de concret, si ce n'est la culture du misérabilisme", déplore la conseillère d'opposition dionysienne.
Née et ayant grandie au Chaudron, quartier où elle réside toujours, Marie Servantès militait depuis 2002 aux côtés du PS dionysien avant de prendre ses distances avec la municipalité gérée par Gilbert Annette, après son retour aux affaires en 2008. "J'habite dans ce quartier, et ce n'est pas facile tous les jours". Les jeunes demandent un endroit pour se défouler mais sont laissés pour compte", regrette-t-elle.
Elle prend l'exemple des rodéos sauvages qui ont lieu quasiment tous les weekends. "La municipalité s'était engagée à trouver un lieu pour permettre aux jeunes de s'exprimer dans des conditions de sécurité optimales. Cela n'a été fait que deux week-ends, puis plus rien. Le quartier connaît également beaucoup de problèmes concernant l'habitat insalubre ou encore des problèmes d'inondations après de forts épisodes pluvieux. On avait également demandé à ce que le quartier soit compris dans le programme de l'ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) mais celui-ci s'est arrêté aux Camélias".
"La jeunesse de ce canton a plein d'ambition et de choses à faire mais leurs cerveaux crament car on ne les accompagne pas assez", reprend Faouzia Vitry, qui lance un appel aux électeurs du canton, avec qui elle souhaite signer "un vrai partenariat". "Notre objectif est d'améliorer le quotidien des électeurs du canton, en embellissant le cadre de vie, en facilitant la reprise des activités éducatives, socioculturelles ou encore sportives. Comme l'a dit Jean-Louis, c'est un appel que nous lançons. Nous sommes une équipe de 4 et nous voulons signer un vrai partenariat avec les habitants du canton, où chacun aura sa pierre à apporter", insiste l'élue dionysienne. Elle ajoute : "Nous n'avons pas la prétention de dire que nous allons régler tous les problèmes avec l'hyperproximité : il faut construire un projet viable et construire à nouveau le tissu associatif de ce canton".
Un message dans lequel se retrouve Didier Robert, venu apporter son soutien à cette équipe. Pour le président de Région et candidat à sa réélection à la Pyramide inversée, l'annonce de cette candidature s'inscrit dans la droite lignée du rassemblement des droites et des centres "et même au-delà", comme en témoigne la présence dans cette équipe de Marie Servantès. "Autour de cette table, vous avez des personnes qui sont dans une démarche d'unité et de rassemblement. Des personnes qui ont des sensibilités politiques différentes mais engagées dans un combat pour le quartier", salue Didier Robert, qui voit dans les futures élections départementales les prémices "de la reconquête de Saint-Denis" en 2026.
Un chef-lieu "laissé à l'abandon" par les majorités municipales successives depuis 2008 et qui n'ont "rien fait pour améliorer les choses". "Ici au Chaudron, les jeunes sont férus de motos et cela fait des années que l'on parle de la création d'un espace pour qu'ils pratiquent leur passion dans des conditions de sécurité. Soit la municipalité actuelle se dit 'tant pis', ou alors c'est un manque de compétences. Le Chaudron pourrait être demain la capitale des démonstrations de motos en organisant par exemple des évènements sportifs et festifs, c'est ce qu'il faut arriver à construire pour rétablir le lien", argue Didier Robert.
L'autre dimension importante pour le président de Région sortant, celle du renouvellement de la classe politique. "Il faut qu'il y ait des passeurs et des gens qui jouent ce rôle, et d'autres qui prendront le relais. Aujourd'hui, Faouzia est une militante engagée pour Saint-Denis et La Réunion, et défend la cause de ceux connaissent des situations difficiles. Jean-Louis, c'est que du bonheur. J'ai la chance de l'accompagner et de faire quelques réunions avec lui et vous connaissez tous sa générosité et sa loyauté vis-à-vis des quartiers de Saint-Denis et de La Réunion. Marie est une femme adorable qui se bat tous les jours et la richesse de son expérience va éclairer cette équipe. Quant à Rowan, il fait partie de ces jeunes Réunionnais pétris d'ambition qui veulent prendre leur place".
Enfin, dernier élément marquant pour Didier Robert, celui de la cohérence des politiques menées conjointement par la Région et le Département. "Je crois plus que jamais à cette cohésion. L'équipe rassemblée aujourd'hui autour de la table sera présente demain au Conseil départemental car elle saura convaincre les électeurs" assure Didier Robert.
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