
Le jeune Chris* l’avoue sans détour, il est accro. S'il a réussi à se défaire de son addiction au tabac chimique grâce à une cure de désintoxication, reste pour le jeune homme celle au Rivotril. Il ne peut résister aux cachets d'anxiolytiques achetés dans la rue à 5 euros le "grain", raconte-t-il.
Durant les faits qui lui sont reprochés, le jeune Chris dit en avoir pris 12. Le dimanche 1er mai, il l’a passé à boire et à prendre les cachets. Le soir, en passant dans la rue où il habite, il décide, avec des amis, d’enjamber une clôture et de voler des chaises. Des voisins alertés par le bruit les font fuir.
Le lendemain, un cachet en appelant toujours un autre, il commet un nouveau larcin, cette fois-ci dans une supérette. Pendant qu’un ami fait le guet, il vole une bouteille de whisky et la cache sous son pantalon.
Durant les faits qui lui sont reprochés, le jeune Chris dit en avoir pris 12. Le dimanche 1er mai, il l’a passé à boire et à prendre les cachets. Le soir, en passant dans la rue où il habite, il décide, avec des amis, d’enjamber une clôture et de voler des chaises. Des voisins alertés par le bruit les font fuir.
Le lendemain, un cachet en appelant toujours un autre, il commet un nouveau larcin, cette fois-ci dans une supérette. Pendant qu’un ami fait le guet, il vole une bouteille de whisky et la cache sous son pantalon.
" Je suis accro au Rivotril", donne-t-il comme explication à son comportement. Conscient de son addiction aux drogues et des conséquences qu’elle a sur sa vie, professionnelle notamment, Chris demande ce lundi au tribunal de l’aide pour se soigner. Il a besoin d’une nouvelle cure.
"Il doit comprendre que ce ne sont pas la justice et l’addictologie qui vont l’en sortir. C’est une question aussi de volonté", tance le parquet en référence aux trois comparutions immédiates vécues par le jeune homme ces trois derniers mois et au suivi qui a été mis en place. "Il s’est mis sciemment dans cette situation", appuie le ministère public qui demande 6 mois ferme, la révocation d’un précédent sursis, "en espérant qu’il prenne un nouveau départ".
"Il doit comprendre que ce ne sont pas la justice et l’addictologie qui vont l’en sortir. C’est une question aussi de volonté", tance le parquet en référence aux trois comparutions immédiates vécues par le jeune homme ces trois derniers mois et au suivi qui a été mis en place. "Il s’est mis sciemment dans cette situation", appuie le ministère public qui demande 6 mois ferme, la révocation d’un précédent sursis, "en espérant qu’il prenne un nouveau départ".
Outre la motivation, il faut également une amélioration durable de ses conditions de vie et de son estime de soi. Pour sa défense, Me Mardaye insiste sur le contrat d’apprentissage et le CDI qui pourrait suivre. Chris a été décrit par son employeur comme un bon élément. Sur le plan personnel, après avoir connu les nuits passées dehors, sa mère alcoolique et son père refusant de l’héberger, Chris semble avoir retrouvé un cadre chez ses grands-parents. "Je ne pense pas que la détention lui permettra de rebondir", fait valoir la robe noire.
Le tribunal a prononcé, pour ces faits de vol, une peine de 3 mois de prison ferme à l’encontre de Chris. La révocation de précédents sursis à hauteur de 11 mois a également été dictée. Le jeune homme retourne en prison à l’issue de l’audience. "Vous avez été avisé qu’il ne fallait pas recommencer", lui adresse le tribunal.
Le tribunal a prononcé, pour ces faits de vol, une peine de 3 mois de prison ferme à l’encontre de Chris. La révocation de précédents sursis à hauteur de 11 mois a également été dictée. Le jeune homme retourne en prison à l’issue de l’audience. "Vous avez été avisé qu’il ne fallait pas recommencer", lui adresse le tribunal.