Revenir à la rubrique : Actu Ile de La Réunion

En cas de pollution maritime, La Réunion est prête

Pendant ces deux derniers jours, l'ensemble des services de l'État a été mobilisé, à savoir la Dram (Direction régionale des affaires maritimes), la Diren, la Préfecture, le TPG (trésorier-payeur général), la DDE, les pompiers, le Cross (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage), la police nationale et municipale et la gendarmerie. Au total 150 militaires et autant de civils pour un exercice d'état major en grandeur réelle pour tester l'efficacité de l'interaction des services en cas de grosse pollution en mer.

Ecrit par Karine Maillot – le mercredi 28 octobre 2009 à 18H25

Deux plans ont été déclenchés : le Polmar mer et le Polmar terre. Le but était de « tester les relations, la complémentarité, l’efficacité des échanges d’informations », indique Jean-François Moniotte, directeur du cabinet du Préfet.

Il s’agit également, après réception du Retex (retour d’expérience) effectué par une équipe d’évaluateurs de la Dram, d’aboutir à un plan Orsec maritime dans le premier semestre de l’année prochaine.

Cet exercice s’est basé sur l’hypothèse d’un pétrolier ayant heurté à 25 km des côtes de La Réunion un conteneur qui avait été perdu par un autre bâtiment et qui a occasionné une brèche dans sa coque. Conséquence : plus de 300 tonnes d’hydrocarbure ont été déversées dans les eaux et ont créé une nappe de pollution. « Il a fallu à la fois gérer la nappe et l’engin ayant subi une avarie » explique Dominique Riban, capitaine de vaisseau et commandant de la zone maritime Sud de l’Océan Indien. « Ce bâtiment s’est retrouvé sans propulsion et incapable de manœuvrer ». Il a fallu le prendre en remorque après une évaluation qui a entrainé l’hélitreuillage d’une équipe de la Dram pour évaluer les dégâts et aider à la décision de ramener le bateau.

Le plan Polmar Terre a été déclenché après la décision de ramener le pétrolier dans la baie de Saint-Paul à cause du risque de pollution de la côte, c’est-à-dire des barrages flottants pour protéger la ferme Aquacole, la réserve et la baie de Saint-Paul. Le nettoyage des côtes a été effectué par des agents de la ville de Saint-Paul et par les agents de la DDE.

Il a fallu ensuite pomper le reste du carburant qui s’échappait et colmater la brèche de façon à mettre le bateau en sécurité et le remorquer vers un port de réparation.    

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : Un procès au goût amer dont l’épilogue est attendu le 21 mai

Le procès de Didier Robert, ancien président de la Région Réunion, s’est conclu après d’intenses débats judiciaires sur des accusations d’emplois fictifs et de détournement de fonds. Le délibéré de cette affaire politico-judiciaire, très attendu, sera rendu le 21 mai, en pleine période électorale. Les avocats des 11 prévenus, vent debout contre l’enquête préliminaire menée par des policiers spécialisés en la matière, ont unanimement plaidé la relaxe.

1.200 Pétrels de Barau échoués sur toute La Réunion

Durant ce mois d’avril, les Pétrels de Barau juvéniles prennent leur envol pour la première fois, tentant de rejoindre la mer pour aller se nourrir. Chaque année, nombre de ces oiseaux marins endémiques et protégés s’échouent avant d’atteindre le large. Cette année, le nombre d’échouages est beaucoup plus élevé que prévu.

Boeing : un ingénieur signale de graves défauts de sécurité sur les 787 et 777

Un ingénieur qualité de Boeing, Sam Salehpour, a exprimé mercredi de graves préoccupations concernant la sécurité des Boeing 777 et 787 lors d’une audition au Sénat américain.
Il a révélé des problèmes potentiellement dangereux dans la production de ces avions, malgré les assurances de l’entreprise sur leur intégrité structurelle.