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En Marche ambitionne de présenter une liste dans les 24 communes

En Marche plante son drapeau à la Cinor et à la mairie de Saint-Denis, pour commencer. Le même schéma est envisagé dans les 23 autres communes.

Ecrit par CM - LG – le jeudi 21 février 2019 à 14H23

Les Européennes et la structuration du parti avant de lorgner sur les municipales. LREM Réunion tisse sa toile lentement, deux ans après l’élection du Président Macron tout de même. 

Le flou persistant depuis le départ d’Henri Chane Tef semble être de l’histoire ancienne et le nouveau staff affiche ses ambitions. 

Farid Mangrolia, tout nouveau référent local, a présenté ce jeudi matin les intentions du parti présidentielle dans l’arrondissement nord. 

Deux élus de la majorité dionysienne étaient à ses côtés : Brigitte Hoareau (adjointe déléguée aux handicaps et accessibilité à Saint-Denis et ancienne secrétaire de section PS, qui se définit comme une « marcheuse de la première heure » et Jean-Claude Fidji (conseiller délégué à la formation, aux marchés, occupation du domaine public et privé et ancien secrétaire fédéral du PS). Absente ce matin, Fernande Anilha (élue d’opposition de droite à Saint-Denis) rejoint aussi ce groupe qui a vocation à s’élargir très rapidement, avant les européennes, prévoit Farid Mangrolia.

Brigitte Hoarau mènera un groupe à Saint-Denis, constitué de 3 personnes pour l’instant, et Jean-Claude Fidji en fera de même à l’étage au-dessus, à la Cinor avec 3 personnes. 

« Ceux qui veulent nous rejoindre, la porte est grande ouverte »

Elargir le groupe nécessite de voir venir à eux soit de nouvelles têtes soit de voir certains élus rallier la cause LREM. « La Réunion en Marche peut réunir tous les bords. Ceux qui veulent nous rejoindre, la porte est grande ouverte », affirme le groupe, histoire de jeter des ponts vers ceux qui hésiteraient à changer de famille politique. Un bémol toutefois : « Ceux qui critiquent le gouvernement à tout va n’ont pas leur place dans ce groupe ». Logique.

Et ce n’est pas les « temps difficiles » – le groupe évoque naturellement la crise des gilets jaunes – qui feront perdre le nord aux admirateurs de Macron à La Réunion. « Les marcheurs sont toujours là », annoncent-ils, vaille que vaille. 

« Ce qui se fera à Saint-Denis se fera aussi dans les autres villes et les autres interco », entrevoit également Farid Mangrolia. Mais pas question d’aller trop vite. L’équipe veut d’abord « structurer le groupe sur l’île. Il y aura 24 nominations, une personne référente par commune. L’objectif : être en capacité de présenter une liste dans chaque commune ».

 

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