La réunion initialement prévue ce mardi avec l’Etat, la Région, le Pôle emploi et les représentants du collectif des salariés des associations emplois verts a été repoussée à mercredi. Mais pas question pour le collectif de faire retomber la pression, la menace agitée de blocage de routes et de radicalisation du mouvement est toujours de mise si les 2.500 contrats initialement prévus pour le second semestre ne sont pas honorés par l’Etat.
« La réunion a été repoussée à mercredi mais le mot d’ordre reste le même« , explique déterminé Richard Payet, membre du collectif des salariés des associations emplois verts. Mardi dernier, près de 500 employés bénéficiant du dispositif emplois verts ont manifesté devant les grilles de la préfecture pour réclamer que le dispositif soit maintenu et que leurs contrats soient renouvelés. En tout, les 75 associations gravitant autour du dispositif emplois verts réclament les 2.500 contrats aidés initialement prévus par l’Etat pour le second semestre.
« Nos revendications restent les mêmes, on demande que l’ensemble des 2.500 contrats et conventions signé avec les associations soit reconduit pour ce second semestre. On n’a pas changé de position et si nous n’obtenons pas satisfaction on ira au blocage général« , prévient Richard Payet.
Avant la réunion cruciale de mercredi, le collectif des salariés des associations emplois verts se réunira ce mardi matin à Sainte-Marie pour faire un point sur la situation.
