Emmanuel Séraphin est d'abord revenu sur l'absence de communication du député sortant sur son bilan. "À deux semaines de l'élection, Thierry Robert passe sous silence 5 ans de mandat, c'est un total non-respect des électeurs dont il sollicite pourtant le suffrage."
Le secrétaire général du PLR soulève la question dudit bilan, qui est, dit-il, absent. "Les gesticulations masquent mal l'absence de bilan."
Pour appuyer son propos, Emmanuel Séraphin cite les chiffres disponibles sur le site internet "nos députés" : sur 188 semaines de mandat, Thierry Robert n'a été actif à l'Assemblée Nationale que 48 semaines. "Il est le dernier de la classe, sur la Réunion, et dans toute l'Assemblée. Lors d'une conférence de presse le 25 mai, il a présenté ses propositions sur le logement, mais il est disqualifié et décrédibilisé sur ce sujet : le scandale de l'immeuble Anthony est suffisamment parlant. Il est de plus totalement immoral que les contribuables payent ses condamnations via la saisie de ses indemnités parlementaires !"
Après cette charge contre Thierry Robert, Emmanuel Séraphin expose ses propositions pour la Réunion. Pour augmenter le pouvoir d'achat des Réunionnais, et "enrayer le mécanisme de la vie chère", le fonctionnaire territorial de 45 ans préconise une baisse des impôts locaux, la création d'une centrale d'achat, ainsi que l'ouverture à la concurrence. Point crucial : le contrôle des oligopoles, par le renforcement des moyens de l'Autorité de la Concurrence, afin de garantir la libre fixation des prix.
Toujours sur le volet du pouvoir d'achat, la revalorisation des retraites de 100€, à condition que l'augmentation de la CSG voulue par Emmanuel Macron n'anéantisse pas cette revalorisation. De plus, "La loi Bello sur la revalorisation des retraites agricoles à 85% du SMIC doit impérativement être entérinée par le Sénat rapidement, c'est une demande forte de la population. L'augmentation des minimas sociaux est elle aussi impérative", projette-t-il.
Emmanuel Séraphin est revenu sur les propos de Nassimah Dindar concernant la vente de la SIDR à la Société Nationale Immobilière (SNI). "Contrairement à ce qu'a dit Nassimah Dindar, Huguette Bello est intervenue à l'Assemblée nationale concernant cette vente préoccupante, car la SNI gère déjà 175.000 logements en France, avec à la clef une augmentation des loyers". Il préconise une politique d'aide à l'accession à la propriété: "Chaque citoyen souhaite être propriétaire de son logement".
Revaloriser l'agriculture
Le candidat assure son soutien total aux cultivateurs dans les négociations actuelles avec Tereos, et revient sur l'importance de la culture cannière pour l'économie réunionnaise. "La canne, ce sont 18000 emplois, et pour surmonter la fin des quotas, nous veillerons à ce que l'État verse effectivement les aides promises. La canne est le levier de l'agriculture réunionnaise, le pivot vers la diversification des cultures". Il explique que la crise de la canne est liée au libéralisme économique, car l'Europe importe des produits à bas coût, mais au coût social important, sous la pression des multinationales.
L'importation, autre sujet problématique : "Il faut stopper l'importation de viandes de mauvaise qualité invendues, qu'on retrouve dans les supermarchés sous forme de surgelés. Quant aux poulets vendus à très bas prix, leur provenance est douteuse."
Lorraine Nativel, suppléante, fait un point sur les mesures concernant l'éducation, insistant sur la nécessité d'élever le niveau de qualification des jeunes Réunionnais, avec l'accent mis sur la maternelle et le primaire (allègement des classes et scolarisation à 2 ans), et la mise en adéquation des formations avec les besoins locaux.
Pour finir, Emmanuel Séraphin condamne l'affichage sauvage qu'il constate dans la ville de Saint-Louis : "Il y a des affiches partout, sur les arbres, les ronds-points, les poteaux... Il est vrai qu'il n'y avait pas assez de panneaux en début de campagne, mais la pratique perdure après l'installation des panneaux d'affichage". Lorsque la question lui est posée de qui est sur ces affiches sauvages, il précise qu'elles sont essentiellement de Thierry Robert et Fabrice Marouvin. Une plainte pour affichage sauvage est envisagée.
Le secrétaire général du PLR soulève la question dudit bilan, qui est, dit-il, absent. "Les gesticulations masquent mal l'absence de bilan."
Pour appuyer son propos, Emmanuel Séraphin cite les chiffres disponibles sur le site internet "nos députés" : sur 188 semaines de mandat, Thierry Robert n'a été actif à l'Assemblée Nationale que 48 semaines. "Il est le dernier de la classe, sur la Réunion, et dans toute l'Assemblée. Lors d'une conférence de presse le 25 mai, il a présenté ses propositions sur le logement, mais il est disqualifié et décrédibilisé sur ce sujet : le scandale de l'immeuble Anthony est suffisamment parlant. Il est de plus totalement immoral que les contribuables payent ses condamnations via la saisie de ses indemnités parlementaires !"
Après cette charge contre Thierry Robert, Emmanuel Séraphin expose ses propositions pour la Réunion. Pour augmenter le pouvoir d'achat des Réunionnais, et "enrayer le mécanisme de la vie chère", le fonctionnaire territorial de 45 ans préconise une baisse des impôts locaux, la création d'une centrale d'achat, ainsi que l'ouverture à la concurrence. Point crucial : le contrôle des oligopoles, par le renforcement des moyens de l'Autorité de la Concurrence, afin de garantir la libre fixation des prix.
Toujours sur le volet du pouvoir d'achat, la revalorisation des retraites de 100€, à condition que l'augmentation de la CSG voulue par Emmanuel Macron n'anéantisse pas cette revalorisation. De plus, "La loi Bello sur la revalorisation des retraites agricoles à 85% du SMIC doit impérativement être entérinée par le Sénat rapidement, c'est une demande forte de la population. L'augmentation des minimas sociaux est elle aussi impérative", projette-t-il.
Emmanuel Séraphin est revenu sur les propos de Nassimah Dindar concernant la vente de la SIDR à la Société Nationale Immobilière (SNI). "Contrairement à ce qu'a dit Nassimah Dindar, Huguette Bello est intervenue à l'Assemblée nationale concernant cette vente préoccupante, car la SNI gère déjà 175.000 logements en France, avec à la clef une augmentation des loyers". Il préconise une politique d'aide à l'accession à la propriété: "Chaque citoyen souhaite être propriétaire de son logement".
Revaloriser l'agriculture
Le candidat assure son soutien total aux cultivateurs dans les négociations actuelles avec Tereos, et revient sur l'importance de la culture cannière pour l'économie réunionnaise. "La canne, ce sont 18000 emplois, et pour surmonter la fin des quotas, nous veillerons à ce que l'État verse effectivement les aides promises. La canne est le levier de l'agriculture réunionnaise, le pivot vers la diversification des cultures". Il explique que la crise de la canne est liée au libéralisme économique, car l'Europe importe des produits à bas coût, mais au coût social important, sous la pression des multinationales.
L'importation, autre sujet problématique : "Il faut stopper l'importation de viandes de mauvaise qualité invendues, qu'on retrouve dans les supermarchés sous forme de surgelés. Quant aux poulets vendus à très bas prix, leur provenance est douteuse."
Lorraine Nativel, suppléante, fait un point sur les mesures concernant l'éducation, insistant sur la nécessité d'élever le niveau de qualification des jeunes Réunionnais, avec l'accent mis sur la maternelle et le primaire (allègement des classes et scolarisation à 2 ans), et la mise en adéquation des formations avec les besoins locaux.
Pour finir, Emmanuel Séraphin condamne l'affichage sauvage qu'il constate dans la ville de Saint-Louis : "Il y a des affiches partout, sur les arbres, les ronds-points, les poteaux... Il est vrai qu'il n'y avait pas assez de panneaux en début de campagne, mais la pratique perdure après l'installation des panneaux d'affichage". Lorsque la question lui est posée de qui est sur ces affiches sauvages, il précise qu'elles sont essentiellement de Thierry Robert et Fabrice Marouvin. Une plainte pour affichage sauvage est envisagée.