Les élus du TCO vont se pencher cet après-midi sur les orientations budgétaires de la collectivité pour l'exercice 2017. Autant attentif à l’ordre du jour du conseil municipal qu’à celui de l’intercommunalité, l’opposant Emmanuel Séraphin alerte une nouvelle fois l’opinion sur "les résultats catastrophiques de l’année 2016 !"
En prenant appui sur les documents transmis par la direction générale des services du TCO, il s'étonne que la cotisation foncière économique a augmenté de 3 % et la Taxe d’Enlèvement des ordures ménagère de 7 %. "Une grave décision dans un contexte où les entreprises sont en difficulté, et où le pouvoir d’achat des familles est au plus bas", regrette-t-il ce choix politique.
Pire selon l’élu PLR, "on a fait passer ces augmentations dans un objectif de plus d’investissement et pour rétablir une rotation de ramassage des ordures ménagères". Mais "le président du TCO a une nouvelle fois berné tout le monde, il n’en est rien", commente l’intéressé.
"Non seulement les investissements 2016 sont inférieurs de 28 % à ceux de 2015 ! (23 millions € d’investissement contre 32 M€) , on assiste à une explosion de la masse salariale depuis 2014. Ces charges passent de 15 M€ en 2014 à 18,5 prévus en 2017, soit une augmentation de 23 % !", signale l'ancien adjoint d'Huguette Bello.
Le désengagement financier de l'Etat : Pas une excuse suffisante
"Alors que le TCO n’a eu que très peu de nouvelles compétences. C’est le troisième poste de dépenses après l’environnement et les transports", analyse-t-il l’ordre du jour communiqué aux élus en vue du conseil communautaire de ce soir en mairie de Saint-Paul.
Encore plus finement, il met au jour les indicateurs de gestion qui se retrouvent "dans le rouge". C’est le cas de l’épargne nette de la collectivité qui était de 3 millions d'euros en 2013 et qui est tombée à – 400.000 € en 2014. En 2016, l’épargne nette n’était que de 180.000 €, ce qui lui fait dire que "le TCO vit au-dessus de ses moyens".
A ce titre, Emmanuel Séraphin ne fait que reprendre l’énoncé du rapport soumis aux élus, et inscrit en page 9 du rapport : "l’analyse de l’encours de la dette sur les 3 dernières années montre une augmentation soutenue de l’endettement du TCO, qui le positionne aujourd’hui comme la Communauté d’agglomération ayant l’encours par habitant le plus élevé de la Réunion, largement au dessus de la moyenne nationale". Le Territoire de la Côte Ouest serait ainsi passé de 63 millions d'euros de dette en 2013 à 102 millions en 2016.
Autre indicateur alarmant à retenir selon lui, la capacité de désendettement du TCO qui est de 15 ans. "Le TCO n’est donc plus solvable ! Il n’a plus les moyens de sa politique. On a vidé les caisses, on a augmenté les impôts et on a atteint toutes les capacités d’endettement. Il n’y a plus de marge de manœuvre. On va donc creuser les déficits", prévient-il. A l'écouter, le désengagement financier de l'Etat ne serait pas à l'origine de ces difficultés.
"Il faut savoir qu’en 2013, le TCO a payé un cabinet de consultant Ressources Consultants Finances (RCF) pour définir des lignes prospectives pour anticiper la baisse des financements de l’État et préparer l’avenir. Si le TCO se retrouve dans cette situation, c’est en pleine connaissance de cause", ajoute-t-il avant de renouveler de vive voix son inquiétude lors du conseil de ce jeudi soir.
En prenant appui sur les documents transmis par la direction générale des services du TCO, il s'étonne que la cotisation foncière économique a augmenté de 3 % et la Taxe d’Enlèvement des ordures ménagère de 7 %. "Une grave décision dans un contexte où les entreprises sont en difficulté, et où le pouvoir d’achat des familles est au plus bas", regrette-t-il ce choix politique.
Pire selon l’élu PLR, "on a fait passer ces augmentations dans un objectif de plus d’investissement et pour rétablir une rotation de ramassage des ordures ménagères". Mais "le président du TCO a une nouvelle fois berné tout le monde, il n’en est rien", commente l’intéressé.
"Non seulement les investissements 2016 sont inférieurs de 28 % à ceux de 2015 ! (23 millions € d’investissement contre 32 M€) , on assiste à une explosion de la masse salariale depuis 2014. Ces charges passent de 15 M€ en 2014 à 18,5 prévus en 2017, soit une augmentation de 23 % !", signale l'ancien adjoint d'Huguette Bello.
Le désengagement financier de l'Etat : Pas une excuse suffisante
"Alors que le TCO n’a eu que très peu de nouvelles compétences. C’est le troisième poste de dépenses après l’environnement et les transports", analyse-t-il l’ordre du jour communiqué aux élus en vue du conseil communautaire de ce soir en mairie de Saint-Paul.
Encore plus finement, il met au jour les indicateurs de gestion qui se retrouvent "dans le rouge". C’est le cas de l’épargne nette de la collectivité qui était de 3 millions d'euros en 2013 et qui est tombée à – 400.000 € en 2014. En 2016, l’épargne nette n’était que de 180.000 €, ce qui lui fait dire que "le TCO vit au-dessus de ses moyens".
A ce titre, Emmanuel Séraphin ne fait que reprendre l’énoncé du rapport soumis aux élus, et inscrit en page 9 du rapport : "l’analyse de l’encours de la dette sur les 3 dernières années montre une augmentation soutenue de l’endettement du TCO, qui le positionne aujourd’hui comme la Communauté d’agglomération ayant l’encours par habitant le plus élevé de la Réunion, largement au dessus de la moyenne nationale". Le Territoire de la Côte Ouest serait ainsi passé de 63 millions d'euros de dette en 2013 à 102 millions en 2016.
Autre indicateur alarmant à retenir selon lui, la capacité de désendettement du TCO qui est de 15 ans. "Le TCO n’est donc plus solvable ! Il n’a plus les moyens de sa politique. On a vidé les caisses, on a augmenté les impôts et on a atteint toutes les capacités d’endettement. Il n’y a plus de marge de manœuvre. On va donc creuser les déficits", prévient-il. A l'écouter, le désengagement financier de l'Etat ne serait pas à l'origine de ces difficultés.
"Il faut savoir qu’en 2013, le TCO a payé un cabinet de consultant Ressources Consultants Finances (RCF) pour définir des lignes prospectives pour anticiper la baisse des financements de l’État et préparer l’avenir. Si le TCO se retrouve dans cette situation, c’est en pleine connaissance de cause", ajoute-t-il avant de renouveler de vive voix son inquiétude lors du conseil de ce jeudi soir.