"Aujourd’hui, les habitants du TCO payent beaucoup pour un service qui est dégradé et pour une collectivité qui est totalement en déliquescence", affirme à la veille d'un conseil communautaire Emmanuel Séraphin.
L'élu intercommunal n’est pas loin d’attribuer un zéro pointé au TCO pour sa gestion de la grève chez Nicollin, avec des poubelles qui débordent et des dépôts sauvages qui ont parfumé ce mois de janvier. Phénomène amplifié selon lui par le choix opéré il y a deux ans d’une seule collecte par semaine. Mais la grève s’est éteinte et le retard semble plus ou moins résorbé ces derniers jours selon les secteurs.
Passons. Le plus grave est certainement à venir, selon l’opposant PLR. Lundi sera ainsi votée l’augmentation du ticket de transport sur le réseau des villes de l’ouest. "Un véritable scandale", affirme-t-il. "Les habitants vont payer encore plus cher le ticket, ça leur en coûtera 2 euros alors qu’il y a trois ans de ça, ça coûtait 1,60 euros. Ce qui veut dire que sous l’ère Sinimalé c’est 25% d’augmentation du ticket de transport qui a été effectué. Et ce qui est admissible, c’est que ça touche un public captif, c’est des gens qui habitent dans les hauts et qui n’ont pas les moyens. Et c’est sur eux qu’on reporte le déficit de financement du TCO", déplore-t-il.
Ses conseils à Fabrice Marouvin
Interrogé sur le réel pouvoir d’Olivier Hoarau (vice-président du TCO) - PLR comme lui - au sein de la gouvernance, Emmanuel Séraphin rappelle que le maire du Port a lui-même donné dans la critique lors de ses voeux.
"Et je crois qu’il y a aussi d’autres maires qui sont critiques à l’égard du fonctionnement. Et ce qu’il faut aussi voir, ce sont les affaires qui arrivent aujourd’hui au TCO, avec la SPL Oté, où le procureur s’est saisi d’un certain nombre de dossiers, et où le maire de Trois bassins - ancien gardien de prison - qui connaît la législation, s’est mis en retrait. Et on voit que celui qui a démissionné de toutes ses compétences au niveau des commissions et organismes extérieurs, garde la vice-présidence", continue-t-il de s’en étonner.
"C’est-à-dire qu’il continue à être payé alors qu’il ne travaille plus du tout au TCO. Soit on a quelque chose à se reprocher, auquel cas on démissionne totalement du TCO, mais on ne profite pas comme ça de l’argent du TCO en se mettant en retrait comme ça. Ça c’est totalement inadmissible", conclut le conseiller communautaire. Nouvelles joutes verbales attendues lundi au Crayon.
L'élu intercommunal n’est pas loin d’attribuer un zéro pointé au TCO pour sa gestion de la grève chez Nicollin, avec des poubelles qui débordent et des dépôts sauvages qui ont parfumé ce mois de janvier. Phénomène amplifié selon lui par le choix opéré il y a deux ans d’une seule collecte par semaine. Mais la grève s’est éteinte et le retard semble plus ou moins résorbé ces derniers jours selon les secteurs.
Passons. Le plus grave est certainement à venir, selon l’opposant PLR. Lundi sera ainsi votée l’augmentation du ticket de transport sur le réseau des villes de l’ouest. "Un véritable scandale", affirme-t-il. "Les habitants vont payer encore plus cher le ticket, ça leur en coûtera 2 euros alors qu’il y a trois ans de ça, ça coûtait 1,60 euros. Ce qui veut dire que sous l’ère Sinimalé c’est 25% d’augmentation du ticket de transport qui a été effectué. Et ce qui est admissible, c’est que ça touche un public captif, c’est des gens qui habitent dans les hauts et qui n’ont pas les moyens. Et c’est sur eux qu’on reporte le déficit de financement du TCO", déplore-t-il.
Ses conseils à Fabrice Marouvin
Interrogé sur le réel pouvoir d’Olivier Hoarau (vice-président du TCO) - PLR comme lui - au sein de la gouvernance, Emmanuel Séraphin rappelle que le maire du Port a lui-même donné dans la critique lors de ses voeux.
"Et je crois qu’il y a aussi d’autres maires qui sont critiques à l’égard du fonctionnement. Et ce qu’il faut aussi voir, ce sont les affaires qui arrivent aujourd’hui au TCO, avec la SPL Oté, où le procureur s’est saisi d’un certain nombre de dossiers, et où le maire de Trois bassins - ancien gardien de prison - qui connaît la législation, s’est mis en retrait. Et on voit que celui qui a démissionné de toutes ses compétences au niveau des commissions et organismes extérieurs, garde la vice-présidence", continue-t-il de s’en étonner.
"C’est-à-dire qu’il continue à être payé alors qu’il ne travaille plus du tout au TCO. Soit on a quelque chose à se reprocher, auquel cas on démissionne totalement du TCO, mais on ne profite pas comme ça de l’argent du TCO en se mettant en retrait comme ça. Ça c’est totalement inadmissible", conclut le conseiller communautaire. Nouvelles joutes verbales attendues lundi au Crayon.