Emmanuel Séraphin s'insurge contre ce projet de gouvernement par ordonnance visant à modifier le code du travail. "L'article 38 de la Constitution française permet au gouvernement de demander au parlement autorisation de gouverner par ordonnance, mais pour cela, il lui faut une majorité à l'Assemblée. Si ces mesures étaient mises en oeuvre, il s'agirait d'un dangereux virage libéral, et de l'anéantissement de décennies d'avancées sociales. Les électeurs doivent être conscients de ce qui va se jouer à l'Assemblée Nationale. Emmanuel Macron veut profiter de son état de grâce pour instaurer un déséquilibre dans la relation de force entre patronat et salariés", alerte le candidat à la députation.
Emmanuel Séraphin soulève les points du projet d'ordonnances qui vont au-delà de la loi El Khomri en matière de flexibilité, en décriant tout d'abord les accords de branches qui visent, selon lui, à faciliter notamment les licenciements, par la négociation en amont des motifs de licenciement, et même la création de nouveaux motifs, tels le non-respect des objectifs (pour les commerciaux ou ouvriers, le fait de ne pas atteindre les objectifs de vente ou de production deviendrait un motif légitime de licenciement).
Autre sujet qui fâche dans ce projet de loi Macron : les CDD. Les entreprises pourraient les renouveler plus souvent et plus longtemps, précarisant d'autant les salariés. Emmanuel Séraphin poursuit son exposé avec le plafonnement des indemnités pour licenciement abusif, qui deviendrait inférieur aux 6 mois de salaire actuels, puis avec le raccourcissement du délai de saisine des Prud'hommes, de 12 mois actuels à 2 mois prévus. Le candidat évoque encore la modification des plages horaires légales du travail de nuit : actuellement, elles vont de 21h à 6h, et passeraient de minuit à 6h, réduisant notablement le nombres d'heures de nuit, et ainsi les salaires.
"Les puissances de la finance et de l'argent auraient les mains libres avec ces lois, les électeurs doivent en être conscients"
Emmanuel Séraphin insiste enfin sur les conséquences que ce projet de loi aurait pour la Réunion, dont le tissu économique est essentiellement composé de TPE / PME, donc sans représentation syndicale. "À la Réunion, les salariés seraient abandonnés à eux-mêmes face au patronat", met en garde le candidat.
Après sa réaction au projet d'ordonnances, Emmanuel Séraphin donne son point de vue sur la carrière de Bois-Blanc, avançant l'incapacité du député sortant à défendre les intérêts de la population. "Son seul fait de gloire au sujet de la carrière, c'est une grève de la faim d'une heure devant la préfecture", ironise-t-il. "Si toutes les mairies concernées par la carrière ont décidé en conseil municipal d'un "non" catégorique à la carrière, Thierry Robert, lui, s'est enlisé dans un référendum, qu'il a perdu."
Emmanuel Séraphin rappelle que le commissaire enquêteur a été convaincu de l'utilité de la carrière, avec toutefois deux réserves : la protection de la nappe phréatique, et l'expertise de la qualité réelle des roches. "Le préfet donnera son avis dans quelques semaines, et, si nous sommes élus, nous nous rapprocherons du ministre de l'écologie pour défendre ce dossier aux côtés des associations."
Le candidat a ensuite fait le bilan de ces trois semaines de campagne, se réjouissant de l'accueil chaleureux de la population, particulièrement dans les hauts, ses propositions s'appuyant notamment sur les demandes des habitants des hauts, mais aussi des pêcheurs, dont les problématiques diverses trouveraient selon lui solution dans l'aménagement de l'article 73 alinéa 5 de la Constitution, un de ses chevaux de bataille, afin de permettre des conditions d'exercice adaptées à la Réunion.
Les personnalités venues soutenir le candidat ont chacune loué sa probité, son expérience, et sa connaissance du terrain de la 7ème circonscription. Olivier Hoarau vante ainsi les qualités de son collègue du PLR : "Les élus de gauche doivent apporter la contradiction à l'Assemblée Nationale. Emmanuel Séraphin saura expliciter aux députés les raisons de ses désaccords, au cas où les intérêts des réunionnais seraient lésés. Il est porteur d'un réel projet économique et social, et sera un député disponible et compréhensif des problématiques du territoire de la 7ème circonscription."
Tereos : "une multinationale aux comportements de prédation"
Frédo Ferrère, planteur, explique son soutien par sa certitude que la défense des agriculteurs tient à coeur au candidat. L'actualité sociale arrive sur le tapis. Le planteur donne son sentiment : "Tereos méprise les agriculteurs. Hier, ils ne sont pas venus à la DAAF, jouant la politique de la chaise vide". Rebondissant sur ce sujet, Emmanuel Séraphin fustige le groupe industriel : "Il s'agit d'une multinationale ayant un comportement de prédation. Elle touche les subventions liées à la canne, mais aussi à la recherche sur la canne. Les expériences faites ici dans les champs expérimentaux financés par l'Europe lui servent à produire plus au Vietnam, au Mozambique et au Brésil, au détriment des planteurs réunionnais. Les brevets obtenus ici sur la production d'énergie via la bagasse, Tereos les utilise partout dans le monde."
Quant aux subventions de l'UE, Emmanuel Séraphin rappelle qu'elles viennent contrebalancer l'ouverture au marché mondial voulu par l'OMC, et qu'elles sont totalement légitimes, tout comme celles qui protègent les autres productions locales européennes de la mondialisation.
Emmanuel Séraphin soulève les points du projet d'ordonnances qui vont au-delà de la loi El Khomri en matière de flexibilité, en décriant tout d'abord les accords de branches qui visent, selon lui, à faciliter notamment les licenciements, par la négociation en amont des motifs de licenciement, et même la création de nouveaux motifs, tels le non-respect des objectifs (pour les commerciaux ou ouvriers, le fait de ne pas atteindre les objectifs de vente ou de production deviendrait un motif légitime de licenciement).
Autre sujet qui fâche dans ce projet de loi Macron : les CDD. Les entreprises pourraient les renouveler plus souvent et plus longtemps, précarisant d'autant les salariés. Emmanuel Séraphin poursuit son exposé avec le plafonnement des indemnités pour licenciement abusif, qui deviendrait inférieur aux 6 mois de salaire actuels, puis avec le raccourcissement du délai de saisine des Prud'hommes, de 12 mois actuels à 2 mois prévus. Le candidat évoque encore la modification des plages horaires légales du travail de nuit : actuellement, elles vont de 21h à 6h, et passeraient de minuit à 6h, réduisant notablement le nombres d'heures de nuit, et ainsi les salaires.
"Les puissances de la finance et de l'argent auraient les mains libres avec ces lois, les électeurs doivent en être conscients"
Emmanuel Séraphin insiste enfin sur les conséquences que ce projet de loi aurait pour la Réunion, dont le tissu économique est essentiellement composé de TPE / PME, donc sans représentation syndicale. "À la Réunion, les salariés seraient abandonnés à eux-mêmes face au patronat", met en garde le candidat.
Après sa réaction au projet d'ordonnances, Emmanuel Séraphin donne son point de vue sur la carrière de Bois-Blanc, avançant l'incapacité du député sortant à défendre les intérêts de la population. "Son seul fait de gloire au sujet de la carrière, c'est une grève de la faim d'une heure devant la préfecture", ironise-t-il. "Si toutes les mairies concernées par la carrière ont décidé en conseil municipal d'un "non" catégorique à la carrière, Thierry Robert, lui, s'est enlisé dans un référendum, qu'il a perdu."
Emmanuel Séraphin rappelle que le commissaire enquêteur a été convaincu de l'utilité de la carrière, avec toutefois deux réserves : la protection de la nappe phréatique, et l'expertise de la qualité réelle des roches. "Le préfet donnera son avis dans quelques semaines, et, si nous sommes élus, nous nous rapprocherons du ministre de l'écologie pour défendre ce dossier aux côtés des associations."
Le candidat a ensuite fait le bilan de ces trois semaines de campagne, se réjouissant de l'accueil chaleureux de la population, particulièrement dans les hauts, ses propositions s'appuyant notamment sur les demandes des habitants des hauts, mais aussi des pêcheurs, dont les problématiques diverses trouveraient selon lui solution dans l'aménagement de l'article 73 alinéa 5 de la Constitution, un de ses chevaux de bataille, afin de permettre des conditions d'exercice adaptées à la Réunion.
Les personnalités venues soutenir le candidat ont chacune loué sa probité, son expérience, et sa connaissance du terrain de la 7ème circonscription. Olivier Hoarau vante ainsi les qualités de son collègue du PLR : "Les élus de gauche doivent apporter la contradiction à l'Assemblée Nationale. Emmanuel Séraphin saura expliciter aux députés les raisons de ses désaccords, au cas où les intérêts des réunionnais seraient lésés. Il est porteur d'un réel projet économique et social, et sera un député disponible et compréhensif des problématiques du territoire de la 7ème circonscription."
Tereos : "une multinationale aux comportements de prédation"
Frédo Ferrère, planteur, explique son soutien par sa certitude que la défense des agriculteurs tient à coeur au candidat. L'actualité sociale arrive sur le tapis. Le planteur donne son sentiment : "Tereos méprise les agriculteurs. Hier, ils ne sont pas venus à la DAAF, jouant la politique de la chaise vide". Rebondissant sur ce sujet, Emmanuel Séraphin fustige le groupe industriel : "Il s'agit d'une multinationale ayant un comportement de prédation. Elle touche les subventions liées à la canne, mais aussi à la recherche sur la canne. Les expériences faites ici dans les champs expérimentaux financés par l'Europe lui servent à produire plus au Vietnam, au Mozambique et au Brésil, au détriment des planteurs réunionnais. Les brevets obtenus ici sur la production d'énergie via la bagasse, Tereos les utilise partout dans le monde."
Quant aux subventions de l'UE, Emmanuel Séraphin rappelle qu'elles viennent contrebalancer l'ouverture au marché mondial voulu par l'OMC, et qu'elles sont totalement légitimes, tout comme celles qui protègent les autres productions locales européennes de la mondialisation.