Alors que les syndicats continuent à se mobiliser contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a annoncé qu’il renonçait à sa future retraite de président de la République, une retraite spécifique de 6.222 euros brut par mois cumulables avec d’autres revenus, à laquelle il a droit depuis une loi de 1955.
Le chef de l’Etat, qui a fêté ses 42 ans hier, a également décidé de ne pas siéger à l’avenir au Conseil constitutionnel dont les anciens présidents sont membres de droit à vie, avec une indemnité de 13.500 euros.
Si Emmanuel Macron aurait pu en profiter dès la fin de son mandat, il a préféré y renoncer par anticipation car « il estime que cette loi de circonstance a vocation à être normalisée […] Nous sommes dans une ère où les élus doivent être exemplaires« , a confié un de ses conseillers au Parisien.
Selon l’Elysée, il ne faut y voir qu' »une volonté de cohérence« . La présidence rappelle qu’Emmanuel Macron avait démissionné de la haute fonction publique le jour même de sa déclaration de candidature à la présidentielle en novembre 2016.
« Il a décidé qu’il ne s’appliquerait pas cette loi à court terme en 2022, ni en 2027 en cas de deuxième mandat« , a indiqué l’Elysée à l’AFP. A la place, « un nouveau système sera créé dans le cadre du futur régime universel par points« .