Emmanuel Macron a enfin pris la parole ce mardi, après 9 jours de mobilisation des gilets jaunes partout en France. Une allocution très attendue par les Français qui comparent cette manifestation sans précédent à la Révolution Française.
Le Président de la République a axé sa réponse aux gilets jaunes sur la transition écologique. "Pour l’humanité toute entière, c’est une situation d’urgence", commence-t-il. De quoi justifier sa décision : ne pas changer d’avis. "On ne peut pas être le lundi pour l’environnement et mardi contre l’augmentation des prix du carburants". Mais lui seul n’est pas le seul responsable de cette situation : "On présente la facture de 40 ans de petits ajustements".
Un refus de mettre l’environnement de côté, donc, mais une écoute des manifestants. "Je ne confonds pas ces actes inacceptables avec les manifestations. Je ne confonds pas les casseurs avec les concitoyens qui veulent passer un message". Il dit "entendre la grogne", la comprendre et vouloir une meilleure transparence et pédagogie du gouvernement face à ses citoyens. "Les gens disent leur souffrance, on leur répond chèque énergie. Les chèques énergie ils ne savent pas ce que c'est, moi non plus". Mais Emmanuel Macron demande également aux gilets jaunes de "proposer des solutions et ne pas être seulement dans la dénonciation". Car les solutions, selon le chef d’État, les voici.
Fermer toutes les usines à charbon d’ici à 2022
"Nous avons décidé de fermer l'ensemble des usines à charbon d'ici à 2022. C'est une décision pionnière. Mais il faut être capable de produire des énergies de substitution. La géothermie a beaucoup de potentiel. La méthanisation permet de produire des bio-gaz, avec une production plus proche du terrain. C'est une stratégie agricole," déclare le Président.
"On aura besoin de plus en plus d'électricité. A l'horizon 2030, le parc éolien terrestre sera triplé. Nous développerons l'éolien en air. Nous lancerons 4 nouveaux appels d'offre," poursuit-il.
En 2020 : l’arrêt définitif des deux réacteurs nucléaires de Fessenheim. D’ici 2035 : la fermeture de 14 réacteurs nucléaires.
L’objectif : se désintoxiquer, en 30 ans, des énergies fossiles dont la pollution tuerait un Français toutes les 10 minutes. Avec quels moyens ? Un financement de la transition écologique qui passera de 5 à 8 milliards d’euros par an.
La taxe oui, mais un accompagnement aussi
Et oui, c’est aux Français de contribuer pour sauver la France et le monde. Mais pour le chef d’État, il s’agit de traiter "la fin du monde" et "la fin du mois" en même temps. Dans les trois prochains mois, rendre cette taxe plus intelligente et atténuer les effets pour nos concitoyens grâce à une déclinaison pragmatique des solutions et des méthodes d’accompagnement pour les rendre possibles pour tous.
"La réponse d’aujourd’hui n’est pas la dernière", assure-t-il enfin à une France "a qui on a demandé beaucoup".
Le Président de la République a axé sa réponse aux gilets jaunes sur la transition écologique. "Pour l’humanité toute entière, c’est une situation d’urgence", commence-t-il. De quoi justifier sa décision : ne pas changer d’avis. "On ne peut pas être le lundi pour l’environnement et mardi contre l’augmentation des prix du carburants". Mais lui seul n’est pas le seul responsable de cette situation : "On présente la facture de 40 ans de petits ajustements".
Un refus de mettre l’environnement de côté, donc, mais une écoute des manifestants. "Je ne confonds pas ces actes inacceptables avec les manifestations. Je ne confonds pas les casseurs avec les concitoyens qui veulent passer un message". Il dit "entendre la grogne", la comprendre et vouloir une meilleure transparence et pédagogie du gouvernement face à ses citoyens. "Les gens disent leur souffrance, on leur répond chèque énergie. Les chèques énergie ils ne savent pas ce que c'est, moi non plus". Mais Emmanuel Macron demande également aux gilets jaunes de "proposer des solutions et ne pas être seulement dans la dénonciation". Car les solutions, selon le chef d’État, les voici.
Fermer toutes les usines à charbon d’ici à 2022
"Nous avons décidé de fermer l'ensemble des usines à charbon d'ici à 2022. C'est une décision pionnière. Mais il faut être capable de produire des énergies de substitution. La géothermie a beaucoup de potentiel. La méthanisation permet de produire des bio-gaz, avec une production plus proche du terrain. C'est une stratégie agricole," déclare le Président.
"On aura besoin de plus en plus d'électricité. A l'horizon 2030, le parc éolien terrestre sera triplé. Nous développerons l'éolien en air. Nous lancerons 4 nouveaux appels d'offre," poursuit-il.
En 2020 : l’arrêt définitif des deux réacteurs nucléaires de Fessenheim. D’ici 2035 : la fermeture de 14 réacteurs nucléaires.
L’objectif : se désintoxiquer, en 30 ans, des énergies fossiles dont la pollution tuerait un Français toutes les 10 minutes. Avec quels moyens ? Un financement de la transition écologique qui passera de 5 à 8 milliards d’euros par an.
La taxe oui, mais un accompagnement aussi
Et oui, c’est aux Français de contribuer pour sauver la France et le monde. Mais pour le chef d’État, il s’agit de traiter "la fin du monde" et "la fin du mois" en même temps. Dans les trois prochains mois, rendre cette taxe plus intelligente et atténuer les effets pour nos concitoyens grâce à une déclinaison pragmatique des solutions et des méthodes d’accompagnement pour les rendre possibles pour tous.
"La réponse d’aujourd’hui n’est pas la dernière", assure-t-il enfin à une France "a qui on a demandé beaucoup".