Une application de la réforme des retraites avant la fin de l'année
"Pour que d'ici à la fin de l'année, pour 1.800.000 de nos compatriotes, ils puissent avoir une pension qui commence à être augmentée d'environ 600 euros par an. Pour qu'on commence à décaler l'âge légal d'un trimestre par an et qu'on accélère l'augmentation du nombre de trimestre à travailler jusqu'à 43 ans en 2027. Il faut que ça entre en vigueur avant la fin de l'année", annonce Emmanuel Macron.
"Pour que d'ici à la fin de l'année, pour 1.800.000 de nos compatriotes, ils puissent avoir une pension qui commence à être augmentée d'environ 600 euros par an. Pour qu'on commence à décaler l'âge légal d'un trimestre par an et qu'on accélère l'augmentation du nombre de trimestre à travailler jusqu'à 43 ans en 2027. Il faut que ça entre en vigueur avant la fin de l'année", annonce Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron : "Cette réforme ne me fait pas plaisir"
"J'aurai préféré ne pas faire cette réforme", concède Emmanuel Macron qui pointe du doigt les changements démographiques : "On aurait sinon baissé les pensions ou augmenté les cotisations ou on aurait financé par le budget de l'Etat, soit on augmente les impôts alors qu'on est l'un des pays avec les impôts les plus forts." Il ajoute : "Cette réforme n'est pas un désir, un luxe, c'est une nécessité".
"Je ne peux pas être réélu, je choisis la responsabilité et j'endosserai l'impopularité s'il le faut", assure le président.
"J'aurai préféré ne pas faire cette réforme", concède Emmanuel Macron qui pointe du doigt les changements démographiques : "On aurait sinon baissé les pensions ou augmenté les cotisations ou on aurait financé par le budget de l'Etat, soit on augmente les impôts alors qu'on est l'un des pays avec les impôts les plus forts." Il ajoute : "Cette réforme n'est pas un désir, un luxe, c'est une nécessité".
"Je ne peux pas être réélu, je choisis la responsabilité et j'endosserai l'impopularité s'il le faut", assure le président.
Emmanuel Macron : "On ne tolèrera aucun débordement"
"Je respecte le calme et l'organisation des syndicats. Mais à côté, il y a des blocages et il faut les lever. J'ai demandé au gouvernement de négocier au maximum puis de réquisitionner", explique Emmanuel Macron.
"On ne tolèrera aucun débordement et on fera en sorte que la vie puisse reprendre normalement", déclare le président.
"C'est à moi, l'exécutif, d'entendre la colère", précise Emmanuel Macron. "Il y a eu de contestations à chaque réforme des retraites. Mais on serait dans une pire situation si mes prédécesseurs s'étaient arrêtés", lance le président.
Le président de la République a par la suite déclaré qu'il s'engageait à répondre à plusieurs sujets soulevés par les manifestants :
"Je respecte le calme et l'organisation des syndicats. Mais à côté, il y a des blocages et il faut les lever. J'ai demandé au gouvernement de négocier au maximum puis de réquisitionner", explique Emmanuel Macron.
"On ne tolèrera aucun débordement et on fera en sorte que la vie puisse reprendre normalement", déclare le président.
"C'est à moi, l'exécutif, d'entendre la colère", précise Emmanuel Macron. "Il y a eu de contestations à chaque réforme des retraites. Mais on serait dans une pire situation si mes prédécesseurs s'étaient arrêtés", lance le président.
Le président de la République a par la suite déclaré qu'il s'engageait à répondre à plusieurs sujets soulevés par les manifestants :
Justice sociale : Une taxe sur les sur-bénéfices des entreprises
Le président de la République explique avoir entendu le sentiment d'injustice des travailleurs qui disent "c'est toujours nous qui bossons à qui on demande des efforts." Emmanuel Macron propose alors : "Quand on voit des grandes entreprises qu'on a aidées et qu'on continuera à aider qui font des revenus tellement exceptionnels qu'ils en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions, je vais demander au gouvernement à ce que leurs travailleurs puissent en profiter !"
Le chef de l'Etat déplore un "cynisme" de ces dirigeants.
Le président de la République explique avoir entendu le sentiment d'injustice des travailleurs qui disent "c'est toujours nous qui bossons à qui on demande des efforts." Emmanuel Macron propose alors : "Quand on voit des grandes entreprises qu'on a aidées et qu'on continuera à aider qui font des revenus tellement exceptionnels qu'ils en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions, je vais demander au gouvernement à ce que leurs travailleurs puissent en profiter !"
Le chef de l'Etat déplore un "cynisme" de ces dirigeants.
L'usure professionnelle
Emmanuel Macron lance un appel aux syndicats à venir autour de la table pour préparer durant les trois prochaines semaines plusieurs projets qui visent à changer les choses dans plusieurs secteurs comme l'industrie, l'agroalimentaire ou encore les éboueurs.
"Pour ces métiers difficiles, le problème n'est pas à 62 ans mais à 55 ou 58 ans. Le vrai sujet est celui de l'usure professionnelle et des fins de carrière. Si on veut donner une réponse efficace à cette colère légitime, il faut qu'on s'engage sur l'usure professionnelle, la reconversion professionnelle. Il faut aller beaucoup plus loin."
Mieux valoriser les carrières
Le président de la République explique que même si les salaires minimum sont les plus importants en Europe mais le salaire median est l'un des plus proches de ce seuil minimal. "Les carrières sont écrasantes et c'est désespérant. On doit travailler les carrières pour se permettre de se dire qu'à 40, 45 ans, je vois des progrès, je peux changer de secteur ou je serai mieux payé avec des tâches qui reconnaissent mieux les choses", détaille-t-il.
Emmanuel Macron veut notamment travailler pour interdire les salaires sous le salaire minimum : "Dans toutes les branches qui sont en dessous du SMIC légal, dans ces métiers qui sont sous-payés et qui continuent à avoir des salaires sous le seuil minimum."
Emmanuel Macron lance un appel aux syndicats à venir autour de la table pour préparer durant les trois prochaines semaines plusieurs projets qui visent à changer les choses dans plusieurs secteurs comme l'industrie, l'agroalimentaire ou encore les éboueurs.
"Pour ces métiers difficiles, le problème n'est pas à 62 ans mais à 55 ou 58 ans. Le vrai sujet est celui de l'usure professionnelle et des fins de carrière. Si on veut donner une réponse efficace à cette colère légitime, il faut qu'on s'engage sur l'usure professionnelle, la reconversion professionnelle. Il faut aller beaucoup plus loin."
Mieux valoriser les carrières
Le président de la République explique que même si les salaires minimum sont les plus importants en Europe mais le salaire median est l'un des plus proches de ce seuil minimal. "Les carrières sont écrasantes et c'est désespérant. On doit travailler les carrières pour se permettre de se dire qu'à 40, 45 ans, je vois des progrès, je peux changer de secteur ou je serai mieux payé avec des tâches qui reconnaissent mieux les choses", détaille-t-il.
Emmanuel Macron veut notamment travailler pour interdire les salaires sous le salaire minimum : "Dans toutes les branches qui sont en dessous du SMIC légal, dans ces métiers qui sont sous-payés et qui continuent à avoir des salaires sous le seuil minimum."