9 policiers ont été blessés dont un grièvement dans la soirée du 20 novembre 2018. Les incendies, vols, pillages se multiplient en zone police et gendarmerie.
Combien de blessés, voire pire, doit-on atteindre pour arrêter cette folie ? Quelles revendications justifieraient une telle violence, une telle haine ? Les Réunionnais acceptent-ils que leur île, emblème du vivre-ensemble, devienne une zone de non-droit.
Combien de sites détruits, de chômage technique en perspective ? L’Unsa Police a réitéré une demande de renfort en urgence auprès du Directeur Général de la Police Nationale.
Dans notre pays, la sécurité est considérée comme la première des libertés, car elle conditionne l’exercice de toutes les libertés reconnues aux citoyens.
L’Unsa police apporte tout son soutien à l’ensemble des policiers qui font preuve d’abnégation, de professionnalisme et d’une disponibilité sans faille et plus particulièrement à ceux dont l’intégrité physique a été atteinte », écrit son secrétaire régional Jean-Pierre Lauret.