
Trois syndicats (CFTC, FO, CGTR) étalent leur point de vue sur la situation tendue qui règne au sein de la maire de Saint-Paul. A deux niveaux, tout d’abord pour rappeler qu’aucune intention de grève n’a été initiée de leur part, mais aussi qu’ils attendent de l’autorité communale des réponses sur les rumeurs d’embauches électorales.
Le 1er octobre, souvenez-vous, lors d’un conseil municipal au scénario inédit, une brochette de gros bras faisaient irruption. Ces derniers souhaitant rentabiliser leurs heures à faire campagne pour faire gagner le candidat Sini.
Depuis une semaine*, les informations convergent toutes vers le fait qu’une partie de ces manifestants d’un nouveau genre ont intégré l’appareil municipal.
L'intersyndicale CFTC, FO, CGTR de la ville de Saint Paul a annoncé collégialement ce jeudi attendre des explications de la part du maire. Lesquelles tardent franchement à venir malgré leur insistance.
Un rendez-vous était fixé de longue date dans les locaux de la Direction des ressources humaines ce jeudi matin. Les délégués du personnel conviés en ont donc profité pour tenter d’en savoir plus sur le mystère des embauches contre promesses de militantisme. Là aussi, les trois syndicats disent avoir été confrontés à des mines embarrassées des cadres. Des silences qui en disent long, "indirectement", sur le fait que ces embauches ont bien été activées.
Aux dernières nouvelles, entre 6 à 9 CDI auraient été octroyés aux militants impatients d’attendre leur dû. Mais l’intersyndicale, à défaut de réponse du maire sur la véracité de ces embauches sous pression, attend désormais que le contrôle de légalité fasse son œuvre. "Nous avons joué notre rôle d'alerte, maintenant, la balle est dans le camp de l’autorité municipale, indiquent Alix Mera (représentant CFTC), Aude Cazanove et Gisèle Thurville (FO). Il faut qu’on obtienne une réponse, pour nos collègues !"
"Qui a intérêt à ce que ça fonctionne mal ?"
Les trois syndicats annoncent qu’ils se font le relais des nombreuses questions qui viennent des employés communaux eux-mêmes. Un exemple : celui d’agents du service technique qui voient arriver du jour au lendemain de nouvelles têtes. Tout ceci crée un climat de suspicions entre anciens et nouveaux, dont le recrutement n’est pas formellement expliqué par la hiérarchie.
Le trio syndical rappelle qu’il agit au nom des agents qui attendent des éclaircissements, en dehors de toute considération politique. "Malheureusement, il y a des syndicats qui confondent professionnel et politique, déplorent-ils. Le SAFPTR est notamment critiqué pour le cavalier seul, "intéressé ?", de l’un de ses membres, hors de toute concertation avec son secrétariat départemental.
"Nous on ne veut pas savoir ce qui s’est passé entre le maire et ces personnes (les militants qui ont fait irruption) mais on joue notre rôle syndical d’alerte". Une demande légitime d’explication qui n’a pas besoin d’aller jusqu’à la grève selon eux. Tous imaginent que ces CDI offerts, visiblement hors du cadre du CGCT, seront cassés par le contrôle préfectoral.
Après avoir brossé le portrait d’un maire selon eux "à leur écoute" (7 réunions de travail depuis le début de l’année), "mais mal entouré", les syndicalistes mettent clairement en doute le rôle joué par le directeur général des services techniques. "Le même que sous la mandature précédente."
"A l’époque, tout était carré au service technique. Les véhicules municipaux étaient même contrôlés par un gardien sur les sites extérieurs pour voir si le véhicule avait bien été redéposé à la fin du service. Aujourd’hui, on nous fait par exemple remonter que des voitures sans logo circulent à la Plaine des Cafres le week end ! On voit aujourd’hui que le fonctionnement n’est pas bon. Or, c’est toujours le même DGST. Qui est derrière tout ça ? Qui a intérêt à ce que ça fonctionne mal ?" Les porte-paroles syndicaux ont bien leur petite idée, mais se refusent à commenter davantage. Un seul indice : les régionales, encore et toujours.
*Saint-Paul : Les gros bras remettent ça...
Le 1er octobre, souvenez-vous, lors d’un conseil municipal au scénario inédit, une brochette de gros bras faisaient irruption. Ces derniers souhaitant rentabiliser leurs heures à faire campagne pour faire gagner le candidat Sini.
Depuis une semaine*, les informations convergent toutes vers le fait qu’une partie de ces manifestants d’un nouveau genre ont intégré l’appareil municipal.
L'intersyndicale CFTC, FO, CGTR de la ville de Saint Paul a annoncé collégialement ce jeudi attendre des explications de la part du maire. Lesquelles tardent franchement à venir malgré leur insistance.
Un rendez-vous était fixé de longue date dans les locaux de la Direction des ressources humaines ce jeudi matin. Les délégués du personnel conviés en ont donc profité pour tenter d’en savoir plus sur le mystère des embauches contre promesses de militantisme. Là aussi, les trois syndicats disent avoir été confrontés à des mines embarrassées des cadres. Des silences qui en disent long, "indirectement", sur le fait que ces embauches ont bien été activées.
Aux dernières nouvelles, entre 6 à 9 CDI auraient été octroyés aux militants impatients d’attendre leur dû. Mais l’intersyndicale, à défaut de réponse du maire sur la véracité de ces embauches sous pression, attend désormais que le contrôle de légalité fasse son œuvre. "Nous avons joué notre rôle d'alerte, maintenant, la balle est dans le camp de l’autorité municipale, indiquent Alix Mera (représentant CFTC), Aude Cazanove et Gisèle Thurville (FO). Il faut qu’on obtienne une réponse, pour nos collègues !"
"Qui a intérêt à ce que ça fonctionne mal ?"
Les trois syndicats annoncent qu’ils se font le relais des nombreuses questions qui viennent des employés communaux eux-mêmes. Un exemple : celui d’agents du service technique qui voient arriver du jour au lendemain de nouvelles têtes. Tout ceci crée un climat de suspicions entre anciens et nouveaux, dont le recrutement n’est pas formellement expliqué par la hiérarchie.
Le trio syndical rappelle qu’il agit au nom des agents qui attendent des éclaircissements, en dehors de toute considération politique. "Malheureusement, il y a des syndicats qui confondent professionnel et politique, déplorent-ils. Le SAFPTR est notamment critiqué pour le cavalier seul, "intéressé ?", de l’un de ses membres, hors de toute concertation avec son secrétariat départemental.
"Nous on ne veut pas savoir ce qui s’est passé entre le maire et ces personnes (les militants qui ont fait irruption) mais on joue notre rôle syndical d’alerte". Une demande légitime d’explication qui n’a pas besoin d’aller jusqu’à la grève selon eux. Tous imaginent que ces CDI offerts, visiblement hors du cadre du CGCT, seront cassés par le contrôle préfectoral.
Après avoir brossé le portrait d’un maire selon eux "à leur écoute" (7 réunions de travail depuis le début de l’année), "mais mal entouré", les syndicalistes mettent clairement en doute le rôle joué par le directeur général des services techniques. "Le même que sous la mandature précédente."
"A l’époque, tout était carré au service technique. Les véhicules municipaux étaient même contrôlés par un gardien sur les sites extérieurs pour voir si le véhicule avait bien été redéposé à la fin du service. Aujourd’hui, on nous fait par exemple remonter que des voitures sans logo circulent à la Plaine des Cafres le week end ! On voit aujourd’hui que le fonctionnement n’est pas bon. Or, c’est toujours le même DGST. Qui est derrière tout ça ? Qui a intérêt à ce que ça fonctionne mal ?" Les porte-paroles syndicaux ont bien leur petite idée, mais se refusent à commenter davantage. Un seul indice : les régionales, encore et toujours.
*Saint-Paul : Les gros bras remettent ça...