La cérémonie des Trophées des Arts Culinaires Créoles se déroulera à Paris le 5 novembre prochain et à cette occasion les ambassadeurs de chaque département d’Outre-Mer se verront installés dans leurs fonctions. La ministre des Outre-Mer présidera la séance, jusque là, tout ce qu’il y a de plus conventionnel. Sauf que pour se rendre à cette cérémonie, la cheffe de cuisine doit prendre à sa charge le billet d’avion et l’hébergement à Paris.
L’IRT, le Département et la Région refusent la prise en charge du déplacement
« J’ai sollicité tour à tour l’IRT (Ile de la Réunion Tourisme), le Département et la Région. Tous m’ont félicitée pour ma nomination, mais ils ont tous décliné la prise en charge de mon billet d’avion », explique-t-elle. Documents à l’appui, l’IRT renvoie l’ambassadrice vers la Région pour bénéficier de la continuité territoriale et la même réponse est donnée du Département.
« Je suis fière de représenter mon île, mais je serai sûrement appelée à me déplacer dans les autres DOM, notamment à Mayotte, ou en Nouvelle-Calédonie pour promouvoir notre patrimoine culinaire. J’ai une entreprise à gérer et je ne peux pas prendre ces frais à ma charge. Pour moi, c’est incompréhensible alors que, soi-disant, les messages de promotion de notre île affluent. »
Disciple d’Escoffier, animatrice culinaire, vie associative
Et la Cheffe sait de quoi elle parle car elle n’a pas été élue par hasard. Elle reprend le flambeau de Christian Antou au poste d’ambassadeur. Aujourd’hui à la tête de son entreprise de chef à domicile, elle a longtemps représenté la gastronomie réunionnaise en métropole. Membre des Toques Blanches, intronisée disciple d’Escoffier en 2015, rédactrice culinaire, animatrice pour une émission culinaire télévisée et cheffe attitrée d’Isautier : la liste de ses qualifications est longue.
Marie-France Grain-Galet défend une cuisine de terroir, en mettant en avant les produits lontan. Elle a d’ailleurs monté plusieurs ateliers à travers le milieu associatif pour éduquer la jeunesse réunionnaise à la cuisine du manioc ou du conflor.
« C’est dommage de passer à côté de l’occasion de représenter notre île. C’est un honneur pour la Réunion d’être présente un peu partout, notre gastronomie fait partie de notre patrimoine » conclut Marie-France Grain-Galet.
L’IRT, le Département et la Région refusent la prise en charge du déplacement
« J’ai sollicité tour à tour l’IRT (Ile de la Réunion Tourisme), le Département et la Région. Tous m’ont félicitée pour ma nomination, mais ils ont tous décliné la prise en charge de mon billet d’avion », explique-t-elle. Documents à l’appui, l’IRT renvoie l’ambassadrice vers la Région pour bénéficier de la continuité territoriale et la même réponse est donnée du Département.
« Je suis fière de représenter mon île, mais je serai sûrement appelée à me déplacer dans les autres DOM, notamment à Mayotte, ou en Nouvelle-Calédonie pour promouvoir notre patrimoine culinaire. J’ai une entreprise à gérer et je ne peux pas prendre ces frais à ma charge. Pour moi, c’est incompréhensible alors que, soi-disant, les messages de promotion de notre île affluent. »
Disciple d’Escoffier, animatrice culinaire, vie associative
Et la Cheffe sait de quoi elle parle car elle n’a pas été élue par hasard. Elle reprend le flambeau de Christian Antou au poste d’ambassadeur. Aujourd’hui à la tête de son entreprise de chef à domicile, elle a longtemps représenté la gastronomie réunionnaise en métropole. Membre des Toques Blanches, intronisée disciple d’Escoffier en 2015, rédactrice culinaire, animatrice pour une émission culinaire télévisée et cheffe attitrée d’Isautier : la liste de ses qualifications est longue.
Marie-France Grain-Galet défend une cuisine de terroir, en mettant en avant les produits lontan. Elle a d’ailleurs monté plusieurs ateliers à travers le milieu associatif pour éduquer la jeunesse réunionnaise à la cuisine du manioc ou du conflor.
« C’est dommage de passer à côté de l’occasion de représenter notre île. C’est un honneur pour la Réunion d’être présente un peu partout, notre gastronomie fait partie de notre patrimoine » conclut Marie-France Grain-Galet.
