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Elle est en quatorzaine obligatoire: « Il y a pire comme confinement »

[Une famille s’est fait la belle ce lundi avant d’être rattrapée par les forces de l’ordre. ]urlblank:https://www.zinfos974.com/Quarantaine-Des-confines-mecontents-quittent-leur-hotel_a152385.html Confinée depuis leur arrivée à l’aéroport de La Réunion Roland Garros, elle a fait le choix de quitter l’établissement hôtelier mis à leur disposition afin de respecter scrupuleusement la quatorzaine imposée. Si les « évadés » ont fait valoir des conditions […]

Ecrit par Ludovic.Grondin – le lundi 06 avril 2020 à 20H23

[Une famille s’est fait la belle ce lundi avant d’être rattrapée par les forces de l’ordre. ]urlblank:https://www.zinfos974.com/Quarantaine-Des-confines-mecontents-quittent-leur-hotel_a152385.html Confinée depuis leur arrivée à l’aéroport de La Réunion Roland Garros, elle a fait le choix de quitter l’établissement hôtelier mis à leur disposition afin de respecter scrupuleusement la quatorzaine imposée.

Si les « évadés » ont fait valoir des conditions de confinement critiquables, ce n’est pas le même son de cloche que souhaite nous livrer une autre résidente de cet hôtel réquisitionné par la préfecture. 

Santinah a atterri à Gillot samedi dernier, comme la famille qui a pris la poudre d’escampette ce lundi. Mais contrairement à ces personnes qui ont fait part de leur insatisfaction, Santinah n’a rien à redire sur les conditions de quatorzaine. 

« J’ai un avis positif sur la façon dont on a été accueillis dans cet hôtel. J’ai pris l’avion en connaissance de cause. En plus, je m’attendais à rejoindre un gymnase, avec des lits picots et aucune intimité », explique la jeune réunionnaise de retour du Royaume-Uni. 

« On a de la chance contrairement à d’autres pays »

Elle concède quelques ratés à l’allumage, samedi dernier, lorsqu’il a fallu, pour l’hôtel, gérer l’arrivée du groupe. « Oui, il y a eu un petit souci d’organisation au début car je pense qu’on était plus nombreux que ce que l’hôtel attendait. La première nuit, certaines chambres n’ont pas eu à manger, il manquait des bouteilles d’eau. Il y a peut-être eu des oublis, comme partout car il y a aussi moins de personnel », imagine-t-elle. Mais au point de « prendre des risques de sortir comme si c’était un endroit horrible, non », dit-elle. « Ils n’ont pas donné une seconde chance à l’hôtel. Je peux dire que ce n’est pas comme ça dans d’autres pays, on a de la chance », avise la résidente « forcée ». 

Elle ne peut qu’évoquer sa propre expérience pour donner à juger. « J’ai pu avoir un panier de quelques courses ainsi que des médicaments, amenés par mon père en bas de l’hôtel et ça n’a pas posé de problème. Il n’y a pas eu de contact entre nous et, au contraire, j’ai trouvé rassurant, quand j’ai pris l’avion, de savoir qu’il y avait un tel protocole », affirme-t-elle. Une question de santé publique selon elle, à commencer par sa famille qu’elle est pourtant pressée de voir car cela fait un an qu’elle n’avait pas posé les pieds à La Réunion.

Son confinement, elle le voit d’ailleurs plus comme un choix qu’une contrainte imposée par l’Etat. « J’aurais pu rentrer avant à La Réunion », explique-t-elle.

« En plus, il y a pire comme confinement. Nous avons la climatisation, nous sommes logés, nourris, la chambre est spacieuse. L’hôtel a mis à disposition l’internet gratuit toute la journée. Je ne sais pas ce que les gens espèrent lorsque l’on est logé gratuitement…alors que dans un hôtel comme celui-ci, ça pourrait coûter 120 euros la journée », illustre Santinah. « Le confinement est d’autant plus facile à vivre que j’ai une belle vue », préfère-t-elle  prendre avec philosophie cette assignation à résidence. 

Une fois ses onze derniers jours révolus, elle pourra réellement profiter des retrouvailles avec sa famille. 

SUR LE SUJET :
[Ils tentent de quitter leur hôtel : Les confinés verbalisés]urlblank:https://www.zinfos974.com/Ils-tentent-de-quitter-leur-hotel-Les-confines-verbalises_a152387.html

 

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