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Elle cherche ses origines : Toujours pas d’avancée pour Émilie

Retrouvée seule à l’aéroport d’Orly le 17 septembre 1994 à l’âge de 9 mois, Émilie est toujours à la recherche des réponses entourant son abandon. Son appel à témoin avait eu un fort impact à La Réunion, mais pour l’heure, la jeune femme n’a toujours pas de réponses malgré un test ADN.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 04 août 2020 à 15H59

Son histoire a intéressé les médias de La Réunion, de France et d’Angleterre, mais Émilie n’a toujours pas eu la réponse à la question qui la hante depuis toujours : d’où vient-elle ? [Son histoire avait eu un écho à La Réunion en avril dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Abandonnee-a-sa-naissance-a-Orly-elle-recherche-des-informations-sur-son-passe_a153129.html où beaucoup de gens voyaient en la jeune femme un métissage dont l’île à le secret. Mais malgré un test ADN réalisé entre-temps, la jeune femme n’a toujours aucune réponse.

Dans une interview vidéo accordée au journal Le Parisien, Émilie revient sur son histoire. Elle donne un maximum de détails sur ce fameux jour de septembre 1994 où la Police aux frontières (PAF) a recueilli un bébé dans sa poussette. Après plusieurs heures d’attentes et d’annonces, la PAF s’est résolue à confier le bébé à une pouponnière où elle sera baptisée Émilie. Les médecins estiment qu’elle avait alors neuf mois et qu’elle serait née en décembre 1993.

6 mois plus tard, la providence finit tout de même par donner un coup de pouce au bébé et Émilie trouve une famille d’adoption. Une famille où la jeune femme trouvera le bonheur et l’épanouissement qu’elle mérite. Seules les remarques des gens sur sa couleur de peau différente des autres membres de la famille accroissent son questionnement sur ses origines. « J’aimerais connaître le contexte, savoir ce qui s’est passé. C’est surtout ça qui m’obsède », confie la jeune femme au Parisien, « j’aimerais savoir la vérité tout simplement ».

Pas de reproche, juste des questions

En 2017, elle demande l’ouverture de son dossier d’adoption à l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance). C’est en voyant la mention « née en » vide que ça lui a fait « le plus de mal (…) parce que je me suis dit que je n’avais pas d’identité au départ ». Une raison de plus de se lancer à la recherche de réponses.

« J’aimerais juste dire à mes parents biologiques et à toute personne qui m’a entourée avant mon abandon que je n’en veux à personne. Je n’ai vraiment aucune haine. Au contraire, j’ai énormément de reconnaissance. Pour moi, c’est un geste d’amour qui a été fait. Je le pense sincèrement. Pour moi, la personne qui a fait ça était vraiment bienveillante et je voudrais la remercier du geste qu’elle a fait. Si c’était pour me protéger de quoi que soi, ça a vraiment réussi. Je vais bien, mais j’ai envie de savoir », déclare la jeune femme à l’incroyable maturité. 

 

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