"La confiance ne se décrète pas a priori, elle se construit patiemment texte après texte, a-t-il expliqué. Nous sommes le seul parti en mesure d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale. Aucune opposition ne peut, même en s’alliant avec une autre opposition, être majoritaire", a déclaré Olivier Véran.
Pour le nouveau porte-parole du gouvernement, "les Français se sont exprimés [quatre fois] et ils ont accordé leur confiance au projet présenté par le président de la République et la majorité présidentielle, donc ce projet, nous voulons le mettre en œuvre".
"Nous avons fait un décompte a priori du nombre de voix qu’Elisabeth Borne aurait été sûre de recueillir en cas de vote de confiance, nous ne sommes pas sûrs que les conditions de ce vote de confiance auraient été réunies", a aussi expliqué le porte-parole du gouvernement.
Elisabeth Borne ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée. Mais son déficit en voix est actuellement amplifié par le fait que 21 députés membres de la majorité présidentielle viennent d'intégrer le gouvernement et qu'il faudra attendre un délai de un mois avant qu'ils ne soient remplacés par leurs suppléants.
Une différence impossible à rattraper...
Anticipant l'annonce officielle de ce refus de solliciter la confiance du Parlement et se basant sur des rumeurs de presse, Mathilde Panot au nom de La France insoumise (LFI) avait annoncé que son groupe allait déposer une motion de censure contre le gouvernement d'Elisabeth Borne. Accusant la première ministre de "maltraiter la démocratie", elle a ajouté : "Nous vous ferons donc venir de force devant le Parlement. Dès ce mercredi, nous déposerons une motion de censure contre le gouvernement » afin de provoquer un vote.
Cette motion de censure a très peu de chances de recueillir une majorité des votes des députés, le Rassemblement national ayant déjà annoncé qu'il ne la voterait pas.
Pour le nouveau porte-parole du gouvernement, "les Français se sont exprimés [quatre fois] et ils ont accordé leur confiance au projet présenté par le président de la République et la majorité présidentielle, donc ce projet, nous voulons le mettre en œuvre".
"Nous avons fait un décompte a priori du nombre de voix qu’Elisabeth Borne aurait été sûre de recueillir en cas de vote de confiance, nous ne sommes pas sûrs que les conditions de ce vote de confiance auraient été réunies", a aussi expliqué le porte-parole du gouvernement.
Elisabeth Borne ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée. Mais son déficit en voix est actuellement amplifié par le fait que 21 députés membres de la majorité présidentielle viennent d'intégrer le gouvernement et qu'il faudra attendre un délai de un mois avant qu'ils ne soient remplacés par leurs suppléants.
Une différence impossible à rattraper...
Anticipant l'annonce officielle de ce refus de solliciter la confiance du Parlement et se basant sur des rumeurs de presse, Mathilde Panot au nom de La France insoumise (LFI) avait annoncé que son groupe allait déposer une motion de censure contre le gouvernement d'Elisabeth Borne. Accusant la première ministre de "maltraiter la démocratie", elle a ajouté : "Nous vous ferons donc venir de force devant le Parlement. Dès ce mercredi, nous déposerons une motion de censure contre le gouvernement » afin de provoquer un vote.
Cette motion de censure a très peu de chances de recueillir une majorité des votes des députés, le Rassemblement national ayant déjà annoncé qu'il ne la voterait pas.