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Élections régionales: une vision alternative pour l’UPR

L’Union Populaire Républicaine (UPR) a fait de l’article 50 du Traité sur l’Union européenne son fer de lance. Le parti a su trouver à la Réunion une résonance locale et se présente dans la course à la tête de la Région.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 16 septembre 2015 à 17H09

« Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union« . Le leitmotiv est martelé et la critique de l’Union Européenne est acerbe. Se qualifiant de « mouvement de libération nationale« , le parti a un objectif clair: sortir la France de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN.

Pour le parti, les difficultés économiques que rencontrent notre pays sont directement imputables à sa présence dans l’U.E. « On croit à tort que c’est l’union Européenne qui subventionne notre pays. Mais la France est un gros contributeur de l’U.E, et seulement une petite partie lui revient au final« , explique David Appadoo. La tête de liste du parti explique qu’il souhaite « faire appel à l’intelligence des Réunionnais » afin qu’ils puissent se rendre compte à quel point l’appartenance à l’Union Européenne est nocive pour notre département.

Sur le plan local, il déplore l’absence du sujet filière canne dans les débats. « Il y a une véritable incapacité à s’opposer aux décisions européennes, on fonce droit dans le mur avec l’arrêt des subventions européennes pour la filière en 2017 et personne n’en parle« , affirme David Appadoo.

Le candidat aux élections Régionales parle de « méritocratie » et critique les promesses des autres candidats. « On aimerait plus de transparence dans le traitement des dossiers qui impliquent l’argent public. On aimerait connaître les intérêts et arrêter les pratiques de copinage« , critique David Appadoo.

Un autre dossier épineux, la nouvelle route du littoral. Le candidat se questionne: « N’est-il pas encore temps d’arrêter? Tout est fait pour donner l’impression que le dossier est verrouillé, mais nous aurions aimé un référendum pour les Réunionnais à ce sujet« .

Le parti se considère comme « lanceur d’alerte » : ni de droite ni de gauche. Fondé en 2007, L’Union Populaire Républicaine compte 8.600 adhérents au niveau national et 94 adhérents à la Réunion.

 

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