
L'organisation des élections professionnelles par voie électronique n'en finit plus de dérouler ses dysfonctionnements en cascade.
A quelques jours du début du scrutin, le ministère vient encore de renvoyer une nouvelle liste d'électeurs après que nous ayons constaté que de très nombreux collègues avaient été purement et simplement oubliés et ne disposent donc toujours pas du fameux sésame (l'identifiant) leur permettant de voter.
Dans de nombreux cas, les réclamations restent toujours sans effet à ce jour.
Le vote par internet, présenté comme l'alpha et l'oméga de la modernité et de l'efficacité, s'avère particulièrement compliqué techniquement et exige une configuration informatique spécifique ; nous avons sur ce sujet de multiples messages d'alertes de collègues qui, équipés de Mac ou de linux ne passent pas le test de configuration qui est en ligne sur le site du ministère.
Le code électoral semble également méconnu puisqu'aucune liste nationale de candidats n'a été transmise pour affichage (pourtant obligatoire depuis le 22 septembre) dans les établissements scolaires.
Ces très nombreux accrocs qui risquent de décourager beaucoup d'électeurs, nous interrogent sur l'intention de saborder un processus démocratique afin de pouvoir discréditer les syndicats en mettant en cause leur représentativité.
Cerise sur le gateau, nous venons d'apprendre que le Ministère, pour l'organisation de ce scrutin, a payé généreusement 4.5 millions d'euros (!) à la société ATOS, dont le PDG n'est autre que Thierry Breton, ancien ministre de l'Economie de 2005 à 2007. Le même Thierry Breton qui acheva la privatisation des autoroutes, de GDF et concocta le bouclier fiscal.
Un prestataire neutre en somme!
Et nous attendons avec impatience de connaître le nom des “experts indépendants” chargés de surveiller les opérations!
Marie-Hélène DOR
Secrétaire départementale adjointe de la FSU
A quelques jours du début du scrutin, le ministère vient encore de renvoyer une nouvelle liste d'électeurs après que nous ayons constaté que de très nombreux collègues avaient été purement et simplement oubliés et ne disposent donc toujours pas du fameux sésame (l'identifiant) leur permettant de voter.
Dans de nombreux cas, les réclamations restent toujours sans effet à ce jour.
Le vote par internet, présenté comme l'alpha et l'oméga de la modernité et de l'efficacité, s'avère particulièrement compliqué techniquement et exige une configuration informatique spécifique ; nous avons sur ce sujet de multiples messages d'alertes de collègues qui, équipés de Mac ou de linux ne passent pas le test de configuration qui est en ligne sur le site du ministère.
Le code électoral semble également méconnu puisqu'aucune liste nationale de candidats n'a été transmise pour affichage (pourtant obligatoire depuis le 22 septembre) dans les établissements scolaires.
Ces très nombreux accrocs qui risquent de décourager beaucoup d'électeurs, nous interrogent sur l'intention de saborder un processus démocratique afin de pouvoir discréditer les syndicats en mettant en cause leur représentativité.
Cerise sur le gateau, nous venons d'apprendre que le Ministère, pour l'organisation de ce scrutin, a payé généreusement 4.5 millions d'euros (!) à la société ATOS, dont le PDG n'est autre que Thierry Breton, ancien ministre de l'Economie de 2005 à 2007. Le même Thierry Breton qui acheva la privatisation des autoroutes, de GDF et concocta le bouclier fiscal.
Un prestataire neutre en somme!
Et nous attendons avec impatience de connaître le nom des “experts indépendants” chargés de surveiller les opérations!
Marie-Hélène DOR
Secrétaire départementale adjointe de la FSU