Les ténors : – le présentateur animateur, le bout en train Lebon à tout et rien à la fois
– le tueur de service, le grand Siou, qui a taillé un costume sur mesure, d’une part, à Huguette Bello, « la dame effrontée qui doit tout au PCR et qui ne respecte pas les ordres du parti », d’autre part, aux dissidents du système Robert, en particulier « Sylviane Rivière et son mari qui se seraient enrichis au point de payer l’impôt sur la fortune grâce à leur position dans la commune »,
– le fils du maire qui rêve en couleur, jour et nuit, de la place du père, mais qui est d’un ennui à mourir,
– la suppléante de Langenier, Thérèse Rica, qui devait réciter sa leçon et sortir son sourire de circonstance,
– le maire, le grand chef, qui de sa voix monocorde, a fini d’éteindre le peu de flemme qu’on pouvait lire dans le public (hormis les « obligés »)
– le principal intéressé, Jean Yves Langenier, était absent !
Le tout, sono à fond pour bien emmerder les voisins, 500 m à la ronde.
Il y a tout de même quelque chose que le maire devrait nous expliquer tant les discours sonnaient faux. Pourquoi a-t-il mis à ses côtés depuis 1977, et aux meilleures places, les époux Rivière, s’il leur trouve tant de poux dans la tête aujourd’hui ? C’est pourtant bien grâce à lui, maire de la Possession, que les terrains des Rivière ont pu être déclassés à Ravine à Malheur, ce qui a produit le chaos qu’on connaît à ce jour et pour lequel le maire lui-même a tenté de faire payer les dégâts par la collectivité.
En fait, les loups sont lâchés. Les législatives ne sont qu’une étape vers les municipales de 2014.
Jean Paul FOIS