La campagne présidentielle est lancée depuis mercredi aux Comores pour 13 candidats dont le président sortant Azali Assoumani, mais aussi Saïd Larifou.
L’ex-avocat St-Pierrois est poursuivi depuis le 12 septembre dernier pour "abus de bien social, banqueroute par détournement d’actifs et banqueroute par tenue d’une comptabilité incomplète ou irrégulière". Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre le 25 avril prochain.
Ce n’est pas la première fois que Saïd Larifou se lance dans la course à la présidentielle. Le Franco-comorien était parti en 2002 avec son parti le RIDJA mais avait été emprisonné pendant deux mois avant d'être libéré.
L’élection se tiendra les 24 mars et 21 avril prochains dans un contexte tendu. Après le référendum constitutionnel du 30 juillet dernier, les pouvoirs du président sont étendus. Il est également autorisé à accomplir désormais deux mandats successifs d’une durée de 5 ans chacun. A cela s’ajoute l’invalidation de plusieurs candidatures dont celle du leader de l’opposition Mohamed Ali Soilihi.
"Ma candidature a certes été confirmée parmi les restants. Cependant, malgré ma longévité politique de ces 20 dernières années, je ne saurais me réjouir de ce sursis, de cette décision de la Cour, qui, il faut l’admettre, constitue un recul démocratique pour les Comores et prévient un hold-up électoral", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par Comores Infos.
L’ex-avocat St-Pierrois est poursuivi depuis le 12 septembre dernier pour "abus de bien social, banqueroute par détournement d’actifs et banqueroute par tenue d’une comptabilité incomplète ou irrégulière". Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre le 25 avril prochain.
Ce n’est pas la première fois que Saïd Larifou se lance dans la course à la présidentielle. Le Franco-comorien était parti en 2002 avec son parti le RIDJA mais avait été emprisonné pendant deux mois avant d'être libéré.
L’élection se tiendra les 24 mars et 21 avril prochains dans un contexte tendu. Après le référendum constitutionnel du 30 juillet dernier, les pouvoirs du président sont étendus. Il est également autorisé à accomplir désormais deux mandats successifs d’une durée de 5 ans chacun. A cela s’ajoute l’invalidation de plusieurs candidatures dont celle du leader de l’opposition Mohamed Ali Soilihi.
"Ma candidature a certes été confirmée parmi les restants. Cependant, malgré ma longévité politique de ces 20 dernières années, je ne saurais me réjouir de ce sursis, de cette décision de la Cour, qui, il faut l’admettre, constitue un recul démocratique pour les Comores et prévient un hold-up électoral", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par Comores Infos.